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aude guignard

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  • Premier article le 13/06/2009
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Derniers commentaires



  • aude guignard 17 mai 2013 12:28

    c’est tout à fait exact : tous les milieux sont concernés, et les deux sexes également. parmi les auteurs de violences sexuelles incestueuses les victimes citent leur mère dans 15 à 18 % des cas. mais le chiffre officiel tourne autour de 2 % de femmes criminelles ; plusieurs écrits et colloques récents ayant attiré l’attention là dessus, ce chiffre officiel va certainement croitre, car les personnels vont prendre cronscience que la mère n’est pas toujours une sainte. et les mères ne violent pas que leur garçon ! les grands mères et les grandes soeurs sont aussi citées comme auteurs de violences sexuelles par les victimes. ce qui n’entre pas facilement dans la conception des policiers, des magistrats ni des personnels sociaux. 



  • aude guignard 17 mai 2013 12:17

    La réponse est la suivante : les signalements sont majoritairement le fait des services sociaux (les 1000 ) ; les réponses à ces signalements (les 80% des mille ) sont faites soit par des procureurs (la justice, car pour qu’il y ait classement sans suite par la justice il faut qu’il y ait eu auparavant saisine de la justice ), soit par les services sociaux eux même (visites dans les familles ).

    Les signalements ne sont pas établis à la légère par les services sociaux. Ni d’ailleurs par des personnes individuelles. Effectivement les personnes n’ont pas besoin d’apporter la preuve qu’un tel est coupable pour signaler, mais doivent motiver leurs craintes. elles ont besoin de courage pour le faire, car il y a beaucoup de conséquences personnelles graves à la suite d’un signalement.

     les services sociaux quant à eux sont désespérés pour la plupart de ne pas être suivis par la justice pour les enfants qu’ils signalent au procureur, et qu’ils voient en grand danger. Mais la réponse judiciaire est négative, la raison invoquée la plus fréquente est l’absence de preuves matérielles ;

    le budget de la justice est tel que les TGI n’ont plus d’argent dès la moitié de l’année. un procureur (perpignan) m’a expliqué en 2007 que sur 60.000 plaintes reçues par son tribunal chaque année, ils étaient obligés de n’en retenir que 6.000, et là encore d’écrémer pour arriver au nombre de 3.500 susceptible de pouvoir être géré par ses services.

    voilà !

    quant aux faux signalements, ils sont très peu nombreux. Par exemple : les fausses allégations d’abus sexuel de la part d’un parent sur l’enfant lors d’une séparation conflictuelle, sont d’après les données françaises et internationales comprises entre 7 pour mille et 4 pour cent selon les enquêtes. le syndrôme d’aliénation parentale est une compréhension perverse du fait bien normal que le parent protecteur est mis dans un état desespéré lorsqu’il découvre les abus sexuels commis sur son enfant par son conjoint. Le rapport à l’ ONU de Juan Miguel Petit de la situation française est très clair là dessus. (riche littérature scientifique internationale sur le sujet). D’ailleurs ce symptôme n’en est pas un scientifiquement, il a été refusé par le DSM V : la France est en retard sur les USA là dessus. il faut savoir que ce syndrôme a été construit par un (faux : ancien militaire sans diplôme validé) psychiatre propédophile.

     

    pour le nombre de violeurs qui ont été violés dans l’enfance, il s’établirait à environ 30% des cas de violeurs, donc 70% ne reproduiraient pas les violences sexuelles subies.

    si on cherche les chiffres de récidive, pour un même violeur, il s’établit à 35% des cas environ, mais après une condamnation par la justice, il n’y aurait récidive que dans 13 % des cas (chiffres Dr Coutanceau).



  • aude guignard 6 septembre 2009 22:55

    bonjour, personnellement je trouve que citer 3 affaires comme le fait Naja est un tout petit peu plus valable que de poser UN CAS en le proposant comme une vérité générale, à la manière de l’auteure de l’article.
    tout ceci n’est d’aillerus vraiment pas scientifique, ce sont des mystification de faire passer ainsi des impression spersonnelles basées sur un cas, alors qu’il existe nombre de vraies études scientifiques concernant le SAP et montrant le très petit % de cas réel d’aliénation parentale, comparé au % énorme de cas faussememtn interprétés comme de l’aliénation parentale, vu que les accusations contre le parent maltraitant (d’où le refus de l’enfant) ne peuvent s’exprimer que petit à petit, quand l’enfant sort de l’emprise du parent maltraitant, grâce à l’éloignement. Une mère qui s’aperçoit que le père est un incestueur, va demander le divorce en donnant la raison, et essayer par tous les moyens de ne plus confier l’enfant à l’agresseur. (Et on va l’accuser ? ) le père se défend bien entendu, comme tous les agresseurs,il est un manipulatuer de première classe, et sait mettre de son côté la justice et les services sociaux, formés à maintenir le lien avec le père envers et contre tout.(voir l’enseignement prodigué à l’ENM et dans les écoles de service social) et le système se met en branle : on prétend que la mère invente l’accusation de pédophilie incestueuse pour divorcer et se venger du père, on la taxe d’hystérique, alors qu’elle est crucifiée de devoir remettre l’enfant à son père, et on finit par la condamner pour non présentation d’enfant....
    Lisez le livre de Maitre Porchy (magistrate) « les silences de la loi », vous y trouverez des chiffres plus valables que ceux cités cidessus.



  • aude guignard 30 mai 2009 11:00

    bonjour Goldy,
    vous dites « quand un jeune homme de 19 ans couche avec sa petite amie de 14 ans et 11 mois, »
    donc vous faites une confusion entre INCESTE INTRAFAMILIAL et sexualité adolescente. L’article parle bien d’inceste intrafamilial et n’envisage pas la sexualité adolescente. Il me semble claire que les deux n’iont rien à voir l’un avec l’autre.



  • aude guignard 19 avril 2009 14:54

    « la différence réside dans le fait que la maladie peut apparaître quelques 50 ans après l’exposition à l’amiante. » la sortie du déni peut se faire 50 ans après les fatis pour les victimes d’incest, ce sont des faits avérés au Canada, pays où n’existe pas de prescription pour les agressions sexuelles sur mineurs, et où des victimes portent plainte des dizaines d’années après les faits ; les procès ont lieu, et les juges réussissent à juger. Les juges français seraient ils plus sots que les canandiens ?

    « Il n’est pas rare de voir des innocents emprisonnés par les paroles sacralisées de l’enfant ou plus généralement de la pseudo-victime. »

    par contre, en France comme dans bien d’autres pays, seule une petite minorité de victimes ont droit à un procès, en raison de la prescription et des classements sans suite qui forment la grande masse des réponses judiciaires à une plainte déposée par une victime d’inceste. De plus la très grande majorité des victimes n’osent jamais aller déposer plainte. donc si votre phrase est vraie, l’inverse est encore plus vrai : il est rare de voir les coupables emprisonnés, même si ceux-ci occupent beaucoup de places dans les prisons, en raison de la (trop) grande fréquence des agressions sexuelles et viols sur mineurs en France.

    « La victime est choyée, se complait, ne se sent pas seule, mais n’avance pas et ne sort pas de cette posture victimaire. » Erreur manifeste ! 1/sortir de l’illusion qu’on est le seul enfant à avoir vécu des abus sexuels (illusion commune à la plupart des victimes, si vous en connaissez vous pourrez vérifier pour vous-même, sinon allez demander à un psychothérapeute) est une libération pour l’adulte que cet enfant est devenu. 2/Trouver enfin une solidarité alors qu’on a été enfermé dans le secret et la honte depuis l’enfance comme dans un cachot particulièrement étroit, permet de réapprendre la confiance dans le genre humain, de réapprendre à vivre en société. C’est aussi une libération. 3/Après ces deux libérations, qui constituent les premières grandes avancées nécessaires pour sortir de la victimisation, la victime devient enfin une personne capable d’agir sur sa propre vie ce qui est la troisième étape nécessaire pour sortir de la posture victimaire. En résumé, et d’après tous les professionnels qui soignent les victimes, quelqu’un qui a vécu des abus sexuels dans l’enfance doit impérativement tout d’abord entrer dans une étape de victimisation, pour pouvoir en sortir justement ! Une victime pense depuis son enfance qu’elle est coupable, et DONC ne se sent absolument pas victime de ce qu’elle a subi : elle est obligée de le découvrir à l’âge adulte, et le plus souvent y arrive soit grâce à une psychothérapie, soit grâce à une association. La preuve : une victime quitte l’association quand elle va mieux et cela se confirme avec la plus grande régularité. Les associations sont des étapes nécessaires pour la reconstruction des victimes.

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