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Magali

Gérante d’un bureau d’étude pour la conception, la création et la fabrication d’articles de puériculture ré-utilisables, d’un atelier où ces articles sont fabriqués, revendiquant très fort notre savoir-faire français,  mère de trois petites filles, je suis particulièrement préoccupée par l’avenir qui les attend. Après un parcours dans différents milieux (commercial, financier, etc..) j’ai trouvé ma voie : agir à mon échelle, pour que l’humain et l’humain ainsi que la nature puissent enfin se réconcilier. Partant du principe qu’il n’existe pas de problème sans qu’un peu de bonne volonté de la part de chacun puisse trouver une solution, je suis convaincue que l’information est une donnée essentielle à la compréhension et à l’acceptation de la différence. Parce qu’il est urgent que notre société évolue... dans le bon sens, cette fois ;-)

Tableau de bord

  • Premier article le 21/01/2009
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Derniers commentaires



  • Magali 27 janvier 2009 19:35

    salut Da-bor-ne-pa-nuire smiley

    Daborgépadike les sociétés matriarcales étaient mieux que les patriarcales. Simplement, que dans les premières, il y avait du respect (ou plus de respect si vous préférez).

    La femme est bien devenue la propriété de l’homme. Exemple : obligation de virginité au mariage, et si jamais elle tombait enceinte, c’était le déshonneur sur la famille et mariage vite bouclé même si ce n’était pas le père ! Par contre, le coq du village, "mais quel tombeur, celui-là !"
    La femme ne pouvait ouvrir de compte en banque sans l’accord de son mari avant les années 50. La liberté, ça passe aussi par l’indépendance financière. Sans oublier le droit de voter. Le droit d’entrer dans certains lieux (en Angleterre, des clubs privés interdisaient encore il n’y a pas si longtemps, l’entrée aux femmes, des fois qu’elles seraient contagieuses !).
    Juste pour illustrer mes propos (âmes sensibles s’abstenir), ça date des années 60... Il y a moins de 50 ans : http://forum.hardware.fr/hfr/Discussions/Societe/guide-bonne-epouse-sujet_35458_1.htm

    Oui, je suis sexiste. Le problème c’est que je suis sexiste autant pour les hommes que pour les femmes ! (non je ne suis pas une hermaphrodite !) Je pose régulièrement la question : pourquoi l’homme ne prend-il pas sa place au lieu d’attendre qu’on la lui donne ? Pourquoi la femme ne laisse-t-elle pas en plan Monsieur, histoire qu’il soit quelque peu obligé de se bouger ?

    Parce que ce n’est pas SIMPLE ! Trop de tempéraments différents, trop d’espoirs déçus, trop de promesses non tenues, trop vite les bras baissés, trop de peurs, trop de risques, trop fatiguant de maintenir un rythme, pas facile de se parler franchement... et cela, de la part des femmes comme des hommes. On passe notre temps à se mentir à nous-mêmes alors mentir aux autres....

    L’éducation des hommes des générations précédentes a été donné en majorité par les femmes ! Quelle ironie !
    Le monde n’a pas changé depuis des lustres. Les femmes de notre siècle sont quasiment obligées d’aller travailler, dit-on. Elles l’ont pourtant fait de tous temps : femme de chambre, femme de ménage, gouvernante, lavandières, femme de fermier, etc.... 
    Oui, je suis entièrement d’accord avec vous : ce sont les tempéraments qui font et défont les lois. Mais ces tempéraments prennent le modèle sur celui d’un film qu’on repasse en boucle de génération en génération. Les gens, hommes et femmes ne changent pas. Ils transmettent ce qu’on leur a transmis, même de manière inconsciente. Et l’histoire se répète à l’infini jusqu’à ce qu’un évènement survienne qui bouleverse ce que certains appellent "l’ordre des choses" comme lorsque les femmes durent prendre la place des hommes dans les usines pendant la seconde guerre mondiale.

    Pourquoi l’homme vit-il chez sa femme ? Parce qu’il a quitté sa mère pour une autre maman ! smiley (pas taper, je retire ce que j’ai dit, mais elle était vraiment trop facile..)
    En fait, je n’ai pas de vraie réponse. Dialoguer un peu plus, une fois encore, ne pas céder parce qu’on est fatigué et que c’est la facilité, prendre des risques, assumer les conséquences des choix que l’on a fait, arrêter de chercher des responsables.... Après le "cétafote, tunavékapa,situavé....", je crois que la phrase de ma génération et qui me hérisse le plus le poil est : "ce n’est pas ma faute, je ne suis pas le responsable, ce n’est pas moi qui décide, je ne peux rien y faire, c’est comme ça...." Il n’y a finalement plus personne aux commandes parce qu’il n’y a plus personne de responsable, plus personne n’ose prendre de décision, ni chez les hommes, ni chez les femmes. Au final, l’homme ne vit pas chez sa femme, les deux partagent un logement ! smiley Les choses se font et se défont. C’est la méthode passive, celle qui va avec le "c’est comme ça" .. bleuuuuuahhhhhhhh smiley

    Je pense qu’il ne faut pas changer les auteurs mais tout d’abord changer la manière de raconter l’histoire, tout simplement.Ensuite, personne n’a jamais écrit la suite de Cendrillon, une fois qu’elle eut trouvé son prince et que la porte du château s’est refermée.... C’est peut-être le moment de l’écrire, cette suite smiley

    Il y a beaucoup de points à soulever dans votre réponse. Mais ils me semble que nous dévions du sujet premier qui était de savoir ce qui se cache derrière le choix d’une consommation éco-responsable.
    De surcroit, ce sont des points "sensibles" pour ne pas dire explosifs qui n’ont pas leur place ici comme, pour ne pas les citer, la religion, l’argent, etc...

    Et puisque je suis dans les aveux smiley : je suis maman de trois FILLES. Et croyez-moi, je pense que si j’avais eu un petit garçon, j’aurais été relativement perplexe quant à l’histoire à lui raconter. Dans histoire différente, il y a "différence"... Elle fait peur, elle isole, elle est parfois lourde à porter.

    Je n’irai pas jusqu’à dire que je suis confuse, mais je suis comme vous, comme beaucoup : je pose des questions, j’avance sur un chemin parfois difficile, je me remets en cause, je remets en cause chaque décision que je prends, je cherche des réponses autres que celles qu’on nous sert pour nous rassurer et nous bercer, et je continue à espérer qu’à la page suivante du livre qu’on me raconte et que je raconte à mes enfants, une certaine histoire devenue obsolète continera à se modifier, à évoluer vers un peu plus de ...bon sens ?




  • Magali 26 janvier 2009 20:27

    Bonjour ! smiley
    A la base, mon titre était : "consommation éco-responsable : voyage dans le passé ou retour vers le futur".
    Je n’ai pas choisi le titre de "relançons la révolution féminine", j’ai même été la première suprise lorsqu’on m’a informé par e-mail que mon article était accepté et diffusé, du changement radical de titre... Donc non, le renouvellement des générations ne se rapporte pas uniquement à une révolution féminine. Je pense qu’il nous faut, une (r)évolution à l’échelle humaine tout simplement.

    La réponse à la seconde question est beaucoup plus complexe. Oui, les hommes participent de plus en plus MAIS à la condition que les femmes leur laisse prendre leur place dans cet univers si longtemps réservé aux femmes. Il fut un temps (quelques centaines de siècles) où la plupart des sociétés étaient matriarcales. Quelle différence avec celle d’aujourd’hui ? Il y avait le respect et la considération.

    Puis, petit à petit, la femme a perdu sa place pour devenir la propriété des hommes avec le lot de désolation, de larmes et de sang que cela a engendré et engendre encore dans certaines parties du monde pas si lointaines. Certains se sont même demandés si les femmes avaient une âme. C’est oublier que derrière chaque grand homme, il y a eu une femme. Une femme de l’ombre, comme une esquisse, une image volontairement floue, pâle... Aux yeux du monde, pour le décor... Une femme dont on ne saura jamais quelle influence elle peut avoir sur les décisions d’un homme, une fois la porte de la chaumière refermée.

    Cantonnées dans ce qu’on leur a donné comme "terres de servitude" (pas frapper, j’exagère volontairement smiley ), les femmes ont pris goût dans leurs chaînes jusqu’à ne plus vouloir sans séparer parfois.

    Il y a celles qui se plaignent :"c’est moi qui fais tout le boulot à la maison." Oui, parce qu’effectivement, Monsieur travaille et que même si Madame travaille et gère les enfants, les courses, le ménage et autres peccadilles de surcroît, le travail de Monsieur est forcément plus fatiguant, éreintant, méritant que celui de Madame. Trop fatigué et trop supérieur pour s’abaisser à partager ce qui n’est pas le meilleur du quotidien. Après tout, il a été éduqué, le plus souvent PAR UNE FEMME, dans l’idée que "Que quelqu’un réfléchisse à la façon de torcher, effectivement il en faut (et autant que ça soit une femme). (merci à John dont j’aime beaucoup l’humour smiley ). Et en plus, elle a oublié de passer chez le teinturier prendre mes chemises propres ! C’est bien une femme ! smiley

    Et puis il y a celles qui se plaignent : "c’est moi qui fais tout à la maison. Il est incapable de faire une omelette !" Oui, mais quand Monsieur veut s’emparer des oeufs et de la poêle ou quand il veut trier le linge, passer l’aspirateur, changer le bébé, ce n’est jamais bien fait, c’est à dire  : pas à la façon dont Madame le fait. Comment s’étonner ensuite qu’il n’ose plus lever le petit doigt sous peine de s’entendre dire : "laisse, je vais le faire sinon je devrai re-passer derrière toi."

    Il y a les mamans qui aimeraient partager des moments de jeux, de détente et de rire avec les enfants et leur mari-père. Mais il est trop fatigué, ou cela ne l’intéresse pas, ou il rentre, il est l’autorité du père, il fait la loi là où la mère a baissé les bras et se plaint des bêtises des enfants au lieu de lui raconter les joies qu’ils ont pu lui donner avec de petits riens. Et arrive la lassitude....

    Il y a les mamans qui voudraient bien partager des moments de jeux, de détente et de rire avec les enfants et leur mari-père. Problème : le cordon ombilical est si petit qu’il ne laisse pas d’espace pour que papa puisse se glisser et prendre sa place. Papa va donc faire un poker avec ses potes : ça tombe bien, ils lui ont laissé un fauteuil libre, eux... Et arrive la solitude, à deux, trois, quatre....

    Il y a..... des milliers de cas différents, des milliards de motifs, de raisons, plus complexes les unes que les autres...

    A un bébé, on inculque un complexe de propreté. Je n’ai pas bégayé du clavier : un COMPLEXE. Faire pipi dans sa culotte, c’est sale ! Etre nu devant tout le monde, c’est honteux ! Ne pas dire merci quand on vous offre un cadeau, c’est impoli !
    L’éducation n’a longtemps été qu’une série de complexes qu’on nous a inculqués : un garçon en rose, c’est ridicule, à une fille on offre l’imitation d’une cuisinière avec le lave-vaisselle qui va avec pour faire comme maman, à un garçon, on offre un atelier de bricolage avec le casque et les gants qui vont avec pour faire comme papa. Aux filles le repassage, aux garçons le tripatouillage du scooter....

    Et puis, il y a des trucs qui s’appellent l’information, la communication, l’écoute, la compréhension. Les femmes viennent de Vénus. Elles ont besoin de ressentir et de s’exprimer avec pudeur. Les hommes viennent de mars. Ils ont été éduqués pour ne pas montrer ce qu’ils ressentent et parler un langage direct. Les femmes attendent que les hommes devinent quelles sont leurs attentes, les hommes n’expriment pas les leurs et attendent que les femmes leur disent ce qu’elles désirent. Dialogue de sourds et muets, certains appellent ça le romantisme ! Résultat, les femmes sont déçues de ne pas obtenir ce qu’elles n’ont pas demandé et les hommes passent leur temps à se demander ce qu’ils ont fait pour mériter ça. smiley Et si, durant un temps, l’un prenait la place de l’une et vice-versa ?

    Quand on aura réussi à adopter l’idée d’un coktail composé du langage de Vénus et de celui de Mars, dès la naissance de l’enfant, que son éducation sera composée non pas de l’école des filles, première porte à droite, et de celle des garçons première porte à gauche, mais que dans la vie, il faut goûter à tout pour en connaître et en apprécier la saveur, porter chaque charge pour en connnaître le poids tout en parvenant à garder sa fierté d’être femme ou homme, je pense qu’il sera raisonnablement envisageable que la répartition des tâches quotidiennes, de l’éducation des enfants, de la place professionnelle, de la reconnaissance, de la valorisation de chacune et chacun puisse être équitable.

    Parce qu’en prenant le fauteuil de l’autre, on a vite fait de s’apercevoir que la vue est incroyablement différente de ce qu’on pensait... avant de savoir.

    Ya du boulooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooot !!!!!!!! smiley







  • Magali 26 janvier 2009 10:43

    silicone dans les couches lavables  ? smiley à la rigueur, dans les coupes menstruelles fabriquées en silicone hypoallergénique utilisé dans le milieu médical... sauf que les coupes menstruelles existent depuis 1930, ce qui fait que nous avons un peu de recul quant aux effets secondaires.

    Blague à part, pour qu’une femme se sente valorisée à rester à la maison pour "s’occuper des mômes", il faut :


    - que ce soit un choix et non une contrainte économique ou sociale


    - que les mentalités changent : ne pas travailler pour rester à la maison afin de veiller à la bonne marche de tout le quotidien d’une famille, c’est une petite entreprise familiale souvent déconsidérée parce que les bonnes vieilles idées reçues font d’une femme au foyer, une femme "sans activité" (quand on voit le nombre de formulaires comportant cette petite case à cocher quand on est femme au foyer, on comprend vite) donc pas fatiguée, pas capable de comprendre ce que représente la fatigue d’une "dure journée de boulot", ne ramène pas d’argent, en dépense, au contraire (ben oui, faut faire les courses, rhabiller les enfants, les emmener chez le médecin, leur faire avoir une activité culturelle ou sportive,....) Et si on inverse la situation, un homme au foyer (par choix), c’est directement la condamnation : il se fait entretenir ce paresseux !!!!

    Changer les choses au travail, tout à fait d’accord ! Mais changer aussi le regard de ce qui se passe à la maison me parait tout aussi important. Parce que pour l’instant, si des femmes ont fait le choix de rester à la maison pour travailler (oui : TRA-VAIL-LER) à l’éducation des enfants, je ne pense pas que ce soit pour y trouver une valorisation aux yeux de la société qu’elles ne trouvent pas dans le travail. Car dans ces deux domaines, la valorisation du travail des femmes laisse encore beaucoup à désirer. On parlait argent, clé de voute de notre société ? Que devient une femme au foyer qui veut divorcer après 20 ans à éduquer ses enfants ? Que lui accorde-t-on comme chance de rentrer dans le monde du travail ? Et au bout, quand sonne l’heure de la retraite, quels sont ses droits ? Un minima social qui la plonge directement vers le seuil de pauvreté pour avoir passé entre 20 et 25 ans à torcher le c... de ses enfants, à les avoir accompagnés tout au long du chemin qui mène à l’âge adulte puis à l’autonomie ? C’est super valorisant ! C’est une voie aussi sexy que le manque de valorisation des femmes au travail (en plus, ce sont des mères indignes : elles abandonnent leurs enfants à d’autres pour aller travailler ! )  :->

    Le tabassage en règle s’est appliqué directement aux femmes (on n’a pas parlé des hommes dans cet article), qui ont fait le choix d’une consommation eco-responsable, d’un retour vers plus d’humanité et un peu moins de profits tout en restant pleinement intégrées à la société, par le travail ou par d’autres chemins. Clairement, cet article tente de démontrer que ce n’est pas concicliable.... Clairement, la réponse des lecteurs prouve le contraire... Mais rien n’est jamais facile, surtout quand on ne démarre pas par la base : l’information, la compréhension, l’explication, les tenants et les aboutissants. Or, en mélangeant absolument tout dans tous les sens, en se raccrochant à des propos de personnes connues, sortis hors de leur contexte pour certain, en faisant référence aux dires de "spécialistes", en ignorant délibérément certains domaines de la consommation éco-responsable, l’article de Marianne désinforme et crée l’ignorance. L’ignorance engendre la peur, la peur engendre la bêtise, la bêtise fait croire à n’importe quoi et permet la manipulation.

    En fin de compte, il reste une bonne dose de tolérance et le choix de chacun : y compris celui de faire moins d’enfant ! smiley













  • Magali 25 janvier 2009 17:43

    L’enfant va bien au delà du simple désir : c’est avant tout un processus très complexe d’instinct (comme tous les êtres vivants) de perpétuer la race et de transmettre. Comme pour beaucoup de domaines, les inégalités selon les pays sont gigantesques : aux pays développés l’information et l’accès aux méthodes de contraception (et aussi de protection contre les MST), aux autres, des naissances non-programmées, parfois non désirées comme du temps où la mortalité infantile et maternelle, faute des progrès médicaux qui sont apparus, obligeaient quasiment les familles à avoir de nombreux enfants.

    D’autant que l’héritage, durant de nombreux siècles, passaient par la naissance d’un enfant mâle. Par exemple, en Chine, aujourd’hui encore, le taux d’avortement de foetus de sexe féminin atteint des sommets. En Inde, avoir une fille était un grand malheur car il fallait lui constituer sa dot. Un virage commence à se faire car à force d’éliminer les bébés femelles, les hommes sont proportionnnellement en manque de femmes. Dans d’autres pays, une femme est partagées par plusieurs hommes. D’autres encore pratiquent les enlèvements pour réussir un mariage de force. Il n’existe pas de tentative de contrôle sur la nature sans un retour douloureux. Il en résulte de toute façon un fait avéré : la planète est d’ores et déjà sur-peuplée. Comme pour tout fait, il faut apprendre à vivre avec et trouver des solutions.

    Au taux de mortalité infantile et maternelle du XIXème siècle, j’opposerai le décès toutes les 5 secondes dans le monde, d’un être humain. Mort de faim. D’autres meurent de la tuberculose alors que nous disposons du vaccin nécessaire pour éviter cela. A condition d’en libérer l’accès à tous. Sélection naturelle ou partage des richesses intolérablement mal fait ?

    Concernant la naissance à la maison, elle est une réponse aux usines à naissance que sont devenues les maternités. Raison pour laquelle, depuis quelques années, des maisons de naissance, plus humaines font leur apparition. Choisir d’accoucher à la maison ne peut, dans tous les cas, se faire sans un minimum de conditions requises : grossesse sans risque, accompagnement durant la grossesse d’une sage-femme (l’exemple de l’article de Marianne parlait d’une Doula. Je suis personnellement favorable à la Doula mais je pense qu’elle devrait se coupler à la sage-femme)., maternité proche. Mais justement est là tout le problème : les maternités ferment. Elles ne sont plus à proximité. D’où accouchements programmés (c’est à dire déclenchés, tant pis si le bébé n’est pas prêt à sortir. On oublie souvent que c’est lui, le grand déclencheur de l’accouchement), césariennes en surnombres.... Comme pour tout choix, il faut savoir prendre ses responsabilités et les assumer. Il ne s’agit pas de se plaindre. Une naissance qui se passe mal, qu’elle soit en maternité ou à la maison, c’est PARFOIS la faute à PERSONNE. C’est ce que notre société a oublié : il faut un responsable, il faut un coupable. Parce que nous avons été éduqués dans l’illusion que nous avons la maîtrise de tout.

    Concernant Isabelle Saporta, présentée comme philosophe, journaliste et politologue française, elle est présentée également parfois comme une "enquêtrice de terrain" qui joue les "empêcheurs de tourner en rond" (http://www.evene.fr/celebre/biographie/isabelle-saporta-24496.php). Il est indéniable qu’elle a lancé une alerte au feu en écrivant que le choix des femmes (qui est, je le rappelle, aussi celui de certains hommes mais elle ne semble pas s’en soucier), les ramène dans leur caverne pour les exclure du monde du travail qu’"on" considérerait comme n’étant pas leur place. C’est oublier les vives réactions à cet article, sur un nombre important de forum, de mamans qui ont été interrogées et prétendent que leurs propos ont été déformés. Quelques exemples :

    http://www.naturavox.fr/Reaction-a-l-article-de-Marianne-Quand-l-ecologie-renvoie-les-femmes-a-la-maison.html
    http://bebe-nature.forumactif.com/pour-se-tenir-au-courant-des-dernieres-infos-et-rencontres-f21/article-dans-marianne-t10297-45.htm
    http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=47900
    http://blog.grandirautrement.com/index.php/post/2008/12/01/Marianne-n-aime-pas-le-maternage
    sur marianne aussi : http://www.marianne2.fr/Le-numero-605-de-Marianne-Les-anti-Sarko,-qui-sont-ils-_a93454.html?voir_commentaire=oui&start=100
    http://www.monsieurrose.com/blog/
    http://forums.famili.fr/famili/Maman-au-naturel/Ecologie-et-environnement/marianne-article-sujet_228_2.htm
    en suisse : http://www.bebe.ch/drupal/node/126098
    ce que cela donne comme image du journalisme  : http://avancer.canalblog.com/archives/2008/12/05/11639180.html

    j’en ai une bonne centaine d’autres mais bon, on va encore dire que je suis bavarde ! smiley

    Et même si les réponses données à mon article tournent principalement autour des couches lavables, certainement en raison du fait qu’il s’agit d’une grosse partie de mon métier, c’est aussi oublier les recommandations en terme d’hygiène et de santé de l’OMS, les expériences positives dans d’autres pays sur l’accouchement à domicile, l’allaitement au travail, les crèches au travail, le maternage, le portage.... Et tous les témoignages de ces femmes-mères (et de leur maris-pères même, si, si !!!) qui parviennent, on ne sait par quel miracle quotidiennement renouvelé, à concilier un choix de vie de l’âge de pierre et un travail dans lequel elles s’investissent.

    On pourrait aussi parler, effectivement des hommes (ceux dont on n’a pas parlé dans l’article de Marianne : une vrai enquête sur le terrain !) et de leur participation. Elle existe. Elle croît et s’accroît, bien sagement, progressivement. Cela peut paraître long et encore insuffisant mais Rome ne s’est pas construite en un jour.

    La question que je me suis posée sur le but de cet article :une volonté informative-parti-pris ou une opportunité raccoleuse-vendeuse ? smiley



  • Magali 22 janvier 2009 10:21

    Bonjour,

    En résumé, le coût des couches lavables, lavages compris est de plus de la moitié inférieur à celui des jetables pour 1 enfant. Comme elles sont ré-utilisables jusqu’à trois enfants, cette économie est exponentielle.

    Côté temps, j’ai calculé avec d’autres mamans que cela prend environ 20 minutes de plus par SEMAINE soit moins de 3 minutes par jour.

    Côté confort : je préfère mettre un cycle de lavage en route que d’avoir une poubelle malodorante (les couches jetables,contrairement aux croyances, sentent plus mauvais que les couches lavables) à vider, ranger les couches dans un tiroir plutôt que d’aller m’enquiquiner régulièrement avec des gros paquets dans un caddie de supermarché qu’il faut aussi ranger, de toute façon, sans compter la panne du dimanche soir où on croyait qu’il restait des couches en réserve (hé bien non, yenavaiplu ! smiley

    Côté taille de couches et changement selon la taille, il existe des couches taille unique qui évitent d’avoir à renouveler le stock de couches quand bébé grandit.

    Il y a beaucoup à ré-apprendre des couches lavables du XXIème siècle pour achever d’éradiquer les idées un peu vieillotes (mais qui ont été une réalité par le passé) selon lesquelles les couches lavables sont moins pratiques que les couches jetables. Pour ceux que cela intéresse :

    Vous pourrez trouver la réponse à toutes ces questions aux mêmes à d’autres sur le site informatif http://www.coucheslavables.com

    Je peux vous faire parvenir une documentation complète (ou presque) par e-mail. Il vous suffit de m’en faire la demande sur : [email protected]




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