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ibraluz

Ibra pour Ibrahim, fondement du monothéisme occidental : au moins trois générations de paix en Palestine, sans rois, ni Etat, une utopie biblique, probablement... Mais l’idée est forte et convie les bonnes volontés à fouiller, chacune, ses propres racines, jusqu’à celles de l’Autre... ou comment fidélité accrue envers soi-même ouvre au dialogue... Il ne s’agit donc pas de concession, mais de clarté : luz, en conséquence, et les juifs instruits en leur religion goûteront, ici, le souterrain de la démarche... Il eût été formidablement vain d’y revendiquer un ego INSEE. Un peu de culture, beaucoup de sable, de vent et d’espace, juste assez de temps pour un suivi, hebdomadaire ; malheureusement : pas plus ; des débats. Et Dieu, certes, connaît les limites et l’intention !
Cette dernière allusion exige cependant, pour la clarté des débats, plus de précisions sur mon point de vue. De racines franco-bretonnes, pluriséculaires ; monothéiste, formé au catholicisme, épuré au taoïsme laïcisant, voire anarcho-libertaire, réalisé, enfin, en islam et vécu, le plus souvent maintenant, en Mauritanie ; celui-là est peut-être suffisamment surprenant pour susciter quelque différence de potentiel entre les bornes de notre agora. Sachons tous en profiter pour y affiner les nuances de nos jugements respectifs, c’est à dire : gagner en humanité, tous ensemble, dans notre diversité plurielle...

Tableau de bord

  • Premier article le 11/09/2006
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Derniers commentaires



  • ibraluz 11 mai 2010 18:04

    « Faudra que vous m’expliquiez en quoi la religion juive a servi de prétexte à des luttes de pouvoir et de conquêtes ? »

    Ha, ha, ha ! Celle-là, elle est vraiment bien bonne… Le peuple élu, Josué, Mardochée, c’est donc sans conséquences sur le concept de race, le sionisme, le lobby juif ? Certes, de Bérénice à Adelson, en passant par Joseph Nassi - c’est à dire :de Rome à Las Vegas, en passant par Istanbul - on ne peut pas dire la religion juive se soit beaucoup épurée, dans sa quête obstinée de pouvoir(s)… Quant aux exploitations plus sombres des masses goys, de Canaan à Gaza, en passant par les mines d’argent du Pérou, il y a comme un fil d’extermination dont les victimes ne sont pas celles habituellement pleurées par l’Histoire dogmatique… Sélective, sélective, la mémoire holocaustique...

    PS : Voyons, maintenant, le tarif de ce commentaire. Au vu de mon seul profil et la « couleur » de la présente agora, il devrait être bigrement moinsé. Quel drame ! Trouverai-je le sommeil, ce soir ? Mais d’autres facteurs, plus subtils, guère plus objectifs cependant, pourraient lui valoir quelques plus. Agoravox et ses dogmes... Etonnant, non ?



  • ibraluz 25 avril 2010 20:14

    Peu ou prou directement rentables, disais-je. Le petit paysan indien ou sénégalais nourrit, péniblement, sa famille, en pratiquant une agriculture vivrière. Il ne s’enrichit pas, il subsiste. Cela dit, oui, il mange... Au gré des caprices de la météo...
    L’objectif premier de la défense nationale n’est pas la rentabilité économique. C’est même un gouffre financier, pour l’Etat, c’est-à-dire, pour le portefeuille du citoyen. Mais cela n’exclue, évidemment pas, les bénéfices, colossaux, de certaines entreprises - privées ou publiques - sur le dos de cette défense. Et je ne parle pas, des connivences militaro-industrielles qui peuvent décider, même, de la politique de la Nation, n’est-ce pas, monsieur Bush...
    De même, si le Vatican trouve des rentabilités, certaines, dans la générosité de ses ouailles et les méandres de ses placements financiers, le moindre curé de campagne, au Congo ou au Brésil, vous certifiera que la poule au pot, c’est pas tous les jours... Etc. etc.
    Bien sûr, enseignants et médecins gagnent de l’argent ; bien sûr, une nation tire profit, à moyen et long terme, de ses efforts en matière de santé et d’éducation... Mais vous conviendrez, avec moi, que les services sociaux - orphelinats, sécurité sociale, assistance publique, etc. - pour producteurs d’activités qu’ils soient (et donc, de profits pour tel ou tel), n’en sont pas, pour autant, les terrains privilégiés des banquiers et capitaines d’industrie. Si c’eût été le cas et s’ils étaient convaincus que la rentabilité directe gît en ces domaines, la face du monde serait bien différente... 



  • ibraluz 25 avril 2010 19:33

    Il faut prendre le temps, Darius, de lire l’article. L’immobilisation de la propriété, telle qu’elle est ici décrite, est un acte VOLONTAIRE. C’est tout ce qui la distingue, et c’est énorme, de l’expropriation collectiviste qui a donné les résultats qu’on sait, en Ukraine ou ailleurs.

    Par son caractère incessible et INALIENABLE, le procédé a servi, à la fois, à promouvoir des activités sociales sur le long terme, selon la volonté du propriétaire du bien immobilisé, et à protéger des biens privés contre l’expropriation abusive, justement.

    Un exemple, parmi d’autres. Un bijoutier juif vivant, au XVIIème siècle, à Istanbul, déclare devant cadi (notaire, en cette occurrence), mettre sa bijouterie, meubles et immeubles, en waqf. Il nomme son fils et les descendants de son fils, administrateurs successifs, après lui, de ce bien et précise, qu’en cas d’interruption de la lignée, le dernier descendant choisirait son successeur, à la tête de l’administration de l’affaire. Quant aux bénéfices nets, il les dévoluait au fonctionnement de la synagogue du quartier. 
    La bijouterie existe encore, aujourd’hui, ainsi que la synagogue qui profite, toujours, des subsides de celle-ci...



  • ibraluz 21 décembre 2006 17:45

    La difficile émergence de l’islam dans la société française permet de constater une dégradation sensible du concept de laïcité : hier flambeau de la liberté d’expression et de culte, aujourd’hui trop souvent, étendard de leur confinement. L’article ci-dessus tentait d’animer un débat autour de cette dilution liberticide « qui trop embrasse et mal étreint ». Tentative assez vaine, à ce jour... Est-ce dû à la qualité musulmane, clairement affichée, de son auteur ? Le présent texte constituait une étape importante de cette discussion, avortée, semble-t-il, sous le poids des préjugés et des suspicions... Présenté sous la forme d’un nouvel article, je l’espérais en mesure de réveiller un débat fondamental de notre singularité nationale. Mais le « comité de publication » a rejeté cette rédaction, jugeant qu’elle « nécessitait une argumentation plus poussée »... Devant l’autre limite connue - « article trop long » - et au vu de mes interventions précédentes, je ne crois cependant pas nécessaire d’argumenter, pour l’instant, plus avant. Il se trouvera quelques lecteurs, rares probablement, intéressés par ce complément. Je les prie de bien vouloir me signaler leur lecture par quelque commentaire, histoire de me convaincre que le débat posé mérite d’être développé... Merci d’avance, et bonne lecture.

    PLAIDOYER POUR UN MODELE EN PERIL

    En matière de convictions philosophiques, politiques ou religieuses, l’impartialité de l’Etat peut-elle être pleine et entière ?

    La question n’est pas polémique. Elle constate une diversité organique dans la structure administrative. Le corps fonctionnaire est, en effet, constitué selon deux voies : l’une de recrutement sélectif, l’autre, élective ou nominative. La première peut être soumise à une stricte laïcité, contrainte à la seule discrimination des compétences. La seconde, parce qu’elle émane, directement, du débat républicain, sinon de la volonté du prince, exprime, forcément, une certaine partialité de point de vue et obéit à des discriminations diverses, politiques bien sûr, mais aussi politiciennes... Le « mal » est pourtant nécessaire. Il permet à l’Etat d’intégrer ; par le haut et donc : assez rapidement ; des réformes adaptées à l’évolution de la société. Les chambres parlementaires, le gouvernement et la présidence constituent ainsi le lieu des articulations entre la république et l’Etat. Il s’y concocte, notamment, les règles de vie sociale qui ordonnent la société civile, et, dans une mesure certes plus discrète, l’intimité des familles. De très nombreux paramètres entrent ici en jeu. Droits de l’Homme, droits des partis et des communautés, nécessités écologiques et intérêts économiques, formulent ainsi des jeux fluctuants de priorités, où se distinguent les bons des piètres politiques. Pour atteindre à un seuil minimal d’efficacité - et éviter le recours à des mesures coercitives, rarement ; pour ne pas dire : jamais ; véritablement rentables - ces règles doivent être, tout à la fois, suffisamment objectives et respectueuses de la diversité subjective.

    Reconnaissant cette dernière, on a posé, à contrario du devoir de réserve de l’Etat, la LIBERTE D’EXPRESSION en pôle fondamental du non-Etat. Mais c’est quoi, « l’expression » ? La parole, l’écriture, le dessin, l’art ? L’habillement, la parade, la danse, les rites, la prière ? Et je ne parle pas du silence ou de la pudeur... On entend ici l’autre pôle, indispensable, qui limite ce droit imprescriptible : l’INTEGRITE DE LA PERSONNE. Personne au sens juridique du terme ; c’est à dire : PHYSIQUE OU MORALE, individuelle ou collective. C’est dans cette dialectique qu’il eût fallu analyser ; et probablement : pénaliser ; les caricatures du prophète - P.S.L. - qui se sont révélées une atteinte à l’intégrité, non seulement d’une multitude de personnes physiques - agression visuelle et mentale - mais encore, par voie de conséquence, d’une multitude de personnes morales (en particulier, économiques : les pertes financières ont affecté durablement de nombreuses entreprises européennes, suites au boycott musulman - liberté d’expression, là encore, démontrant, au passage, le pouvoir grandissant du Tiers-Monde, en tant que force de consommation).

    On pèse alors le poids des rapports entre l’individu et le collectif, et ceux des collectifs entre eux. C’est, par exemple, au nom de l’intégrité de la personne individuelle qu’on interdit, en France, les mutilations sexuelles. Mais c’est au nom de l’intégrité de diverses collectivités, en l’occurrence juive et musulmane (la seconde, en cette occasion, « profitant » largement du statut privilégié de la première), qu’on y tolère la pratique de la circoncision. Les considérations sanitaires s’affrontent à des sacralités rituelles, les unes et les autres variablement contestables sur leur propre terrain, et les solutions apaisées passent, nécessairement, par des dialogues soutenus et une éducation accrue de l’objectivité, tant scientifique que religieuse. En amont d’une répression la plus tardive possible, on conçoit ici toute l’importance d’actions conjuguées de l’Etat et de la société civile, la seconde palliant aux limitations laïques du premier...

    En revenant, par ce petit détour, dans le cercle des associations - solidarités partielles ou partiales, désignant, ainsi, leur frontière objective avec l’Etat - la boucle est presque bouclée sur notre sujet. Certes, les associations ne sont pas, toutes, uniformément partielles ou partiales, et leurs différences, de ce point de vue, déterminent une variable « d’intérêt public ». C’est, à mon sens, dans cette fluctuation que s’architecture une éventuelle « laïcisation relative » de la France.

    Posons à cet égard un principe limitatif : TOUTE ASSOCIATION, quelle qu’elle soit, doit bénéficier de moyens de subsistance ; c’EST UNE PERSONNE MORALE CITOYENNE, nantie de droits et de devoirs, et il reste à écrire les limites objectives de son existence. A partir de quel seuil d’activités, une association serait-elle en droit de bénéficier d’un programme de subventions, visant à la rendre économiquement viable ? A partir de quel degré de dépérissement ou d’illégalité, devrait-elle être dissoute et ses biens restitués à un « fond national associatif inaliénable », sorte de réservoir-observatoire du potentiel économique des associations, composé de dotations, subventions et donations diverses, notamment en biens domaniaux, fonciers, immobiliers ou mobiliers, publics ou privés ? Inscrites, dès leur fondation, au patrimoine national, une cathédrale, une synagogue, une mosquée, même contingentées à des règles particulières de fréquentation, constituent, à long terme, des placements utiles à la Nation entière, ainsi qu’à plus court terme, l’activité économique mobilisée pour leur érection et leur entretien... Une fois assurée cette base fonctionnelle, sans autre discrimination que la légalité statutaire et l’hypothétique « seuil de viabilité » ci-dessus suggéré, sur quels critères l’Etat peut-il nuancer ses contributions complémentaires ?

    On ne saurait minimiser le poids du nombre : les quelques millions de catholiques pèsent, globalement, plus lourd que les quelques dizaines de milliers de témoins de Jéhovah, les deux millions de musulmans « pratiquants » que la centaine de milliers de juifs fréquentant les synagogues... C’est - probablement : on manque de statistiques sur le thème - un tiers du public qui appelle au soutien de ses activités confessionnelles, philosophiques ou politiques ; un autre tiers qui s’en indigne variablement ; le restant ne s’en formalisant pas. On ne saurait non plus minimiser la force des habitudes : le clocher, malgré son origine islamique - hé oui, le minaret importé d’Espagne et des croisades - est autrement intégré dans les schémas environnementaux français que ce même minaret surmonté d’un croissant. Mais il n’en demeure pas moins qu’une association visant à promouvoir l’égalité citoyenne, la parité, l’indiscrimination raciale, etc. devrait obtenir, normalement, plus de faveurs qu’une autre militant pour la préférence nationale ou la séparation des sexes dans l’espace public... Les mouvements de promotion de la laïcité, en dehors du strict cadre de l’Etat, rencontrent, à l’évidence, des soutiens, pas toujours impartiaux, auprès des instances de celui-ci. C’est ainsi, n’en faisons ni un drame, ni une règle...

    Tout est question ici de mesure. Si, effectivement, l’entrée dans la fonction publique n’était contingentée qu’à la seule discrimination des compétences, on devrait y retrouver, à terme, la même proportion de chrétiens, juifs, musulmans ou autres croyants, qu’en la société civile avec, probablement, une représentation un peu plus grande d’athées et d’agnostiques, plus enclins, semble-t-il, à accepter la règle de la laïcité. Une jeune fille voilée pourrait fort bien se retrouver première, à l’issue d’un concours d’entrée à telle ou telle fonction publique, elle n’y serait admise qu’en acceptant de retirer son foulard, à la signature du contrat de service que j’appelle de mes vœux. Ni avant, ni plus tard, et dans les limites précises de son emploi. Pour un athée, par contre, le contrat de laïcité - dont il reste, certes, à définir les termes - pourrait apparaître, non seulement peu restrictif, mais, plus dynamiquement, justificatif de ses positions doctrinales. Sans compter l’utilisation du concept par chaque sectateur pour contrer la progression éventuelle de ses adversaires dans la société civile...

    C’est dire, ici encore, toute l’importance d’une éducation, en amont, du sens civique, convenablement instruit du potentiel libéral de notre dialectique nationale, où L’ETAT, fermement laïc, doit assumer toute la RIGUEUR DE L’IMPARTIALITE ; la SOCIETE CIVILE, à l’inverse, formidablement plurielle, toute la DIVERSITE DES PARTIALITES. Un tel modèle français, véritablement respectueux et promoteur de la liberté d’expression, aurait, alors, quelque chance de redorer son image d’exemplarité universelle. Ce n’est, malheureusement, plus le cas, et les vociférations des laïcistes - autrement plus religieux que nos laïcards d’antan - ne sont, probablement, pas étrangères à cette dégradation...



  • ibraluz 31 octobre 2006 14:10

    La laïcité, et tout le bataclan, au coeur du christianisme. Bon, pourquoi pas... Et il a fallu 1962 ans (Vatican 2) et tout le sang que tu sais, pour s’en rendre compte ???

    A propos des textes fondateurs, qu’allons-nous faire de notre « Aux armes, citoyens ! Formez vos bataillons ! » D’accord, la France n’est plus très agricole,et il semble moins urgent « d’abreuver nos sillons » ; encore que, à entendre certains... Le texte, Marsu, le texte, serait-il le moteur de la vie ? A plus...

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