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Denis COLLIN

Denis COLLIN

Né en 1952. Professeur agrégé de philosophie. Docteur de l'université. Auteur de plusieurs ouvrages (Dernières parutions : Après la gauche (Perspectives libres, 2018), Introduction à la pensée de Marx, Le Seuil, 2018, Court traité de la servitude religieuse, L'Harmattan, 2017, Libre comme Spinoza, Max Milo, 2014, Comprenre le Prince de Machiavel, La longueur de la chaîne, Max Milo, 2011, Comprendre le Capital de Marx, Max Milo, 2011, Le cauchemar de Marx, Max Milo, 2009, Comprendre Machiavel, Armand Colin, 2008, Comprendre Marx, Armand Colin, 2006 - Revive la République - Armand Colin 2005 - La matière et l'esprit, Armand Colin, 2004)

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  • Premier article le 15/11/2006
  • Modérateur depuis le 03/11/2009
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Derniers commentaires



  • Denis COLLIN Denis COLLIN 4 novembre 2009 16:03

    Sans vouloir répondre à tout ce qui a été dit, et en laissant de côté les manifestations de ressentiment haineux, je voudrais préciser deux ou trois points que mon article n’a peut-être pas assez soulignés.

    1) La nation ne me pose pas de problème. C’est l’identité qui me pose problème. Je refuse toute « essentialisation » de la question nationale, car c’est bien de cela qu’il s’agit aujourd’hui dans ce pseudo-débat. Autrement dit, je refuse que la nation soit ramenée à la définition d’un individu-type dont on va dire : « celui-là correspond à l’identité nationale » ! Or c’est bien ce que Sarkozy, Hortefeux et Besson proposent : définir à quoi devra ressembler quelqu’un qui veut faire partie de la communauté nationale. Une telle façon de concevoir la question nationale est radicalement contraire précisément à ce qu’a été - avec des hauts et des bas, j’en conviens - la conception de la nationalité française au moins depuis François Ier qui officialise le « jus soli ». Qu’on remette en avant ces débats rances au moment précis où les élites décident d’en finir avec la souveraineté nationale - c’est-à-dire avec la nation comme acte politique - voilà que me semble hautement révélateur.

    2) Je ne suis pas « mondialiste » mais seulement « internationaliste » et l’internationalisme suppose, comme son nom l’indique, l’existence de nations ! Le gouvernement mondial serait soit tyrannique, soit anarchique disait fort justement Kant. Je crains bien qu’un gouvernement mondial ne soit à la fois tyrannique et anarchique - les quelques esquisses d’un tel gouvernement que nous connaissions le montrent à l’envi. L’humanité forme en théorie une communauté mais cet universel n’existe que dans la particularité. La nation forme un moyen terme entre l’universel et la singularité absolue, entre l’individu et l’humanité. Et il n’est pas d’autres moyens pour les humains de se gouverner eux-mêmes qu’en formant des communautés politiques particulières. Hannah Arendt disait justement que les frontières nationales sont en quelque sort les murs qui soutiennent le monde.

    3) Reconnaître le caractère politique essentiel de la nation, c’est aussi reconnaître le droit des autres nations ! C’est pourquoi la revendication nationale a toujours été dressée contre l’empire. Chacun veut être maître chez soi ! Rien de plus naturel. L’impérialisme, par exemple l’impérialisme français, est la négation du principe national. Sa justification était que la France avait une vocation universelle et devait exporter cette vocation à ces barbares qui restaient englués dans la particularité. Du reste, les peuples colonisés se sont dressés contre la domination française en proclamant leur droit à avoir leur propre nation, leur propre gouvernement. Je comprends assez mal que ceux qui réclament sans cesse que la France pénitence de ses crimes coloniaux, passés ou présents, manifestent dans le même temps une telle hargne contre l’idée nationale. Si je proclame mon droit à être maître chez moi, je m’interdis du même coup de venir dicter au voisin sa façon de se conduire. J’en reste donc à Kant et à son « projet de paix perpétuelle » qui repose sur trois piliers : 1° la constitution républicaine des États ; 2° le « droit des gens », c’est-à-dire la reconnaissance de la souveraineté nationale et 3° le droit cosmopolitique qui se limite à l’hospitalité universelle.



  • Denis COLLIN Denis COLLIN 17 octobre 2009 18:27

    Pourquoi cet article n’est-il pas chapeauté avec la mention « Publicité » ? Ce serait plus honnête !
    Deux remarques

    1) Le Kindle d’Amazon est une arnaque de grande envergure... Tout a été dit dans un commentaire précédent (coût de la connexion, système propriétaire, possibilité pour Amazon de rester maître de qu’ils ont vendu).

    2) A-t-on vraiment besoin d’une bibliothèque mondiale sur soi ? Pour prendre le train ou le métro un livre dans la poche suffit amplement. Pour le format portable, je conseille « La Pléiade » : c’est agréable au toucher.beaucoup de contenu en peu de place et ça se revend très bien quand on a tout lu et qu’on ne veut pas relire. 

    Il est assez amusant de voir cette énorme publicité nous faisant miroiter l’accès à des millions de titres alors que rares sont les individus qui lisent plus d’un livre par mois (soit quelques dizaines dans toute une vie), que très nombreux sont ceux qui n’en lisent aucun. Mais peut-être la « liseuse » deviendra-t-elle comme le smartphone, un caractère sexuel secondaire ?



  • Denis COLLIN Denis COLLIN 10 octobre 2009 13:28

    Cette information n’est pas un scoop. On sait depuis quelques années que la « marche sur les phalanges » des chimpanzés est un caractère dérivé par rapport à la bipédie (caractère primitif) qui continue d’être tenue pour le propre du genre homo... C’est aussi tout l’adaptationnisme néodarwinien (la théorie synthétique de l’évolution) qui en prend un nouveau coup. Mais les travaux de Stephen Jay Gould avec sa critique virulente du « planglossisme » adaptationniste avait déjà sérieusement ébranlé le dogme.



  • Denis COLLIN Denis COLLIN 22 juin 2009 14:15

    Cet article semble tout droit sorti d’une de ces nombreuses officines néo-staliniennes qui, au nom de l’anti-impérialisme et prenant prétexte des turpitudes du « camp » d’en face apportent leur soutien au régime des mollahs. L’inénarrable Meyssan prétend même que c’est la CIA qui a tout tramé - c’est normal, Meyssan ne mord pas la main qui le nourrit. La plupart des autres, au lieu de parler de l’Iran, parlent des médias occidentaux, minimisent les faits, font semblant de n’être pas au courant ...

    Ce qui est très curieux - pour les plus anciens d’entre nous - c’est de voir ressurgir une rhétorique qui est presque au mot près celle des journaux staliniens au moment de la liquidation de la révolution hongroise de 1956 ou de l’invasion des chars soviétiques (on ferait mieux de dire « antisoviétiques ») à Prague en 1968. A cette différence qu’Ahmadinejad n’a jamais prétendu être socialiste ou communiste - il reproche au contraire à l’Occident de ne pas savoir éradiquer le communisme - et que ses alliés Poutine ou Hu Jintao sont à la tête de puissances capitalistes de premier plan. On me dira que le caudillo « socialiste » Chavez soutient lui aussi le régime iranien. Mais c’est une affaire de pétrole.

    Sur toute cette affaire, on trouvera quelques éléments de réflexion et d’information sur le site de « La Sociale »

    http://la-sociale.viabloga.com/news/revolution-en-iran
    http://la-sociale.viabloga.com/news/iran-vers-la-revolution-democratique



  • Denis COLLIN Denis COLLIN 31 mai 2009 19:02

    Pour les solutions - c’est-à-dire les perspectives à long terme, les étapes intermédiaires, les alliances - je comptais y revenir prochainement. Mais j’ai plus qu’esquisser un programme dans mes récents ouvrages (notamment dans Revive la République (Colin, 2005) et dans Le cauchemar de Marx (Milo, 2009)

    Mais, en vérité, les « solutions » ne sont pas très compliquées. Il est parfaitement inutile de faire de la cuisine dans les marmites du futur. Quand Marx donne comme perspective la formule des « producteurs associés », le mouvement coopératif a, depuis belle lurette, montré la viabilité de cette formule - y compris quand elle a été mise en œuvre par des gens qui au grand jamais ne se seraient assimilés à des « communistes » - je pense aux coopérateurs du monde agricole. Et quand on nous parle de « développement durable », d’écologie, d’avenir de la planète, cela veut dire qu’on se prépare à planifier, car la défense d’une terre habitable par les humains suppose de la planification et même (ô horreur !) une intervention étatique forte, sans quoi tous ces discours « durables » ne seront, comme on peut le craindre, que des sornettes.


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