Bonsoir,
Le sujet de l’article me semble moins être la pédagogie et ses techniques que sa critique par Brighelli et consorts, dont l’auteur note justement que leur engagement est largement prépondérant sur leurs connaissances.
Ces gens, résolument modernes, veulent une école qui construise la société de demain : une société à deux niveaux, des cadres particulièrement pointus, et si peu nombreux que la culture, facile, des talents naturels suffira à en trouver les effectifs, et des manœuvres sans qualification, ces « variables d’ajustement »des entreprises auxquels on promet 5 « métiers » différents dans leur vie et qu’une formation pratique minimale rendra « employables » (et jetables..).
Une société débarrassée de ses classes moyennes, et pourquoi pas, débarrassée de l’école devenue un inutile luxe coûteux. Cette école qu’ils tentent de nous faire haïr pour mieux la tuer.