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easy easy 10 septembre 2011 18:22

J’ai du mal à suivre.

Autant la version originelle me semble très pertinente en ce qu’elle parle de nous en tant que membres d’une secte, autant cette version consistant à montrer qu’il y a un sectarisme ou une croyance) intrinsèque à l’individu (puisqu’ici les personnages sont isolés et ne portent rien de clanique) ne me parle pas du tout.

Je crois mille fois en nos superstitions nées du communautarisme et je ne crois pas un instant qu’un homme né sur une île déserte accède à la croyance, à la superstition, aux délires, aux névroses.

Par exemple, si un né Robinson voyait soudain 12 étoiles s’aligner en ligne ou en cercle, il n’y accorderait pas plus d’attention qu’en quoi que ce soit d’autre. Et l’instant d’après, il n’y pensera déjà plus.
Et dès qu’on met deux Robinson ensemble, il se crée quelque chose de géant en plus en chacun d’eux. Cette chose énorme et purement intellectuelle au départ, c’est la foi, l’interprétation, la superstition, la conviction, le doute, la méfiance, la confiance, la morale, la jalousie, l’aigreur, la colère...(et ça se produit aussi entre animaux qui communiquent)

Dans le Buto, on voit des danseurs relativement isolés, parfois seuls, quasiment nus, mais pas tout à fait nus car couverts de cendre, de la pluie noire d’Hiroshima. Il n’est pas question de considérer l’homme isolé absolument. Dans le buto le danseur seul est dans une histoire humaine, sociétale.

Et le Sacre du printemps, c’est originellement une histoire d’hommes.


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