La guerre est un conflit armé opposant au moins deux groupes militaires organisés réguliers1.
Elle se traduit ainsi par des combats armés, plus ou moins dévastateurs
et implique directement ou indirectement des tiers. Elle qualifie donc
tous les conflits, qui ont pour principales caractéristiques, la force
physique, les armes, la tactique, la stratégie ou la mort de certains de ses participants (soldats, résistants, Franc-tireur etc.) ou de tiers (civils, employés et membres des associations d’aide humanitaire, etc.).
Le sens commun veut que la guerre soit aussi vieille que l’humanité, alors que les peintures anciennes (35 000 ans) ne figurent que des scènes de chasse.[réf. nécessaire]
Mais les recherches archéologiques montrent que le sens commun n’a
peut-être pas si tort : dès le plus ancien Néolithique en Europe
tempérée, les massacres de grands nombres (rendus possibles grâce aux
lances, aux arcs, aux frondes et aux masses) sont ainsi présents lors de
l’acquisition de la sédentarité (comme à Talheim2),
et notamment près des sols facilement mis en valeur. Dans le Djebel
Sahaba, au Soudan, une nécropole de type paléolithique tardif (société
de chasseurs-cueilleurs) datant de 12 000-10 000 av. J.-C., a révélé le
massacre d’une population entière3.
Des confrontations entre armées ont eu lieu dès le mésolithique (8000 à
5000 av. J.-C.) près des estuaires et des grands fleuves (Danube, Nil,
Indus, Dniepr, Gange). Certains estiment[réf. nécessaire] que chez l’Homme, la guerre est une forme extrême de communication, un « commerce » dans sa signification profonde ou exacte de mise en commun, de partage et d’échange (ici d’agressivité),
la guerre économique pouvant alors, sous une apparence plus socialement
et éthiquement acceptable, satisfaire d’autres appétits de pouvoirs que
ceux qui animaient les auteurs des guerres ethniques, de religions, de
classe, etc. Les armes des nouveaux conflits seraient alors la capacité à
trouver et manipuler l’argent, l’influence et l’information.
Dans le contexte du droit international les belligérants combattant des groupes irréguliers (rebelles, armée illégale...) remplacent souvent le terme guerre par conflit armé, grande opération de police, lutte contre le terrorisme, pacification, etc.
Toutes les guerres laissent des séquelles,
socio-psychologiques, économiques et environnementales qui souvent
constituent le germe ou le ferment d’une prochaine guerre, produisant un
cercle vicieux entretenu par la haine, le non-respect, la peur de
l’autre ou de l’avenir, et la difficulté à négocier.
Selon l’Unesco, en 2008 vingt-huit millions d’enfants étaient privés d’éducation, en raison des conflits armés4.