• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


En réponse à :


Kalki Kalki 22 septembre 2011 10:15

Plus personne ne travaille : et surement pas à l’avenir, meme plus besoin de soldats , de police et de gendarmerie , ni de justice

Armée Robotique, L’existant ( partie 1 )


Léon Trotski, Frantz Fanon, Reinhold Niebuhr, Subhash Chandra Bose, George Orwell, Ward Churchill12 et Malcolm X étaient de fervents critiques de la non-violence, soutenant de maintes façons que la non violence et le pacifisme sont des tentatives d’imposer au prolétariat la morale de la bourgeoisie, que la violence est un accompagnement nécessaire au changement révolutionnaire, ou que le droit à la légitime défense est fondamental.

Durant les années 60, pendant les répressions violentes des mouvements radicaux noir américains aux États-Unis, George Jackson, membre des Black Panthers, dit des méthodes non-violentes de Martin Luther King, Jr. :

« Le concept de non-violence est un faux idéal. Il présuppose l’existence de la compassion et d’un sens de la justice de la part de l’adversaire. Lorsque cet adversaire a tout à perdre et rien à gagner en faisant preuve de justice et de compassion, sa réaction ne peut être que négative. »13,14

Malcolm X s’est également opposé aux leaders de la lutte noir-américaine pour les droits civiques sur la question de la non-violence, en soutenant que la violence n’est pas à exclure si aucune autre solution n’existe : « Je crois que c’est un crime pour quiconque est brutalisé que de continuer à accepter cette brutalité sans faire quelque chose pour se défendre. »15

Lance Hill critique la non-violence en tant que stratégie inefficace et soutient que l’auto-défense de noirs armés et la violence civile ont plus motivés la réforme des droits civiques que les appels pacifiques à la morale et la raison (voir Lance Hill Diacres de la Défense)16.

Dans son livre Comment la non-violence protège l’État, l’anarchiste Peter Gelderloos critique et définit la non-violence comme étant inefficace, raciste, étatique, patriarcale, tactiquement et stratégiquement inférieure à l’activisme militant, et bercée d’illusions17. Gelderloos affirme que l’histoire traditionnelle dissimule l’impact réel de la non-violence, en ignorant l’implication des militants dans des mouvements tels que le mouvement pour l’indépendance de l’Inde et le mouvement des droits civiques et donnant une fausse image de Gandhi et de Martin Luther King, en les décrivant comme étant les militants les plus actifs de ces mouvements18. Il soutient de plus que la non-violence est généralement prônée par les blancs privilégiés qui s’attendent à ce que les « personnes opprimées, qui sont pour beaucoup des personnes de couleur, souffrent patiemment sous une violence de plus en plus forte, jusqu’à ce que le Père Blanc soit influencé par les revendications du mouvement ou que les pacifistes parviennent à réunir une légendaire « masse critique » »19.

L’efficacité de la non-violence a également été contestée par certains manifestants anti-capitalistes prônant une « diversité des tactiques » au cours de manifestations de rue à travers l’Europe et aux États-Unis après les protestations anti-Organisation mondiale du commerce à Seattle (Washington) en 1999. L’écrivain américaine et féministe D. A. Clarke, dans son essai A Woman with a Sword, suggère que, pour que la non-violence puisse être efficace, elle doit être « pratiquée par ceux qui pourraient aisément recourir à la force s’ils le voulaient ». Cet argument conclut que les tactiques non violentes seront de peu d’utilité à des groupes qui sont traditionnellement considérés comme incapables de violence, puisque la non-violence sera en accord avec les attentes des gens à leur égard et ainsi « passera totalement inaperçu ». Tel est le principe du Dunamis(du grec δύναμις ou « puissance retenue »).

L’argument important contre la non-violence, est que cette vision du rapport de force (violence : vis=force) étant trop considérée par la population elle devient absolutiste et dangereuse, car elle retire le concept même de légitime défense, voir d’opposition réelle dans le rapport de force, c’est-à-dire que c’est le début d’un renoncement psychologique (exemple : les grèves du XXIe siècle), et le renoncement est le début de l’acceptation et de la soumission. « Gandhi même s’il ne faisait pas preuve et ne prônait pas la violence physique, faisait preuve de force et violence psychologique, en plus d’une grande force de conviction »[réf. nécessaire]. D’autres, comme D. A. Clarke, font valoir qu’il faut être capable de force, mais de retenue pour garder un pouvoir réel.

Theodore Kaczynski parle de suicide pour l’utilisation de la non-violence dans certaines conditions20.


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Palmarès