On ne peut rien dire à la décharge d’Obama. On sait qu’un président des USA n’a pas d’autre rôle que d’être le porte-parole convaincant de l’Éstablishment, mais en ce cas il portait personnellement les espoirs de sa race - et je ne répondrai pas aux imbéciles qui me diront que les « races » n’existent pas - et il a trahi ces espoirs. Lamentablement.
Les Noirs d’Amérique ont été piégés à jouer sur Obama un quitte-ou-double qu’on leur dira maintenant qu’ils ont perdu, complétant les manoeuvres d’une mise en formation pour une guerre civile qu’on avait cru un moment pouvoir éviter. Il aura aux yeux de l’histoire des USA le rôle maudit qu’on attribuera à Gorbarchev dans celle de l’URSS .
Pierre JC Allard