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eric 30 septembre 2011 10:38

Les socialistes ne font pas une primaire par gout de la démocratie, mais parce qu’ils sont tellement coupé du reste de la population que le candidat qu’ils se choisissent en interne est en général celui qui reçoit le moins de suffrages au final.

Si ils demandent au reste de la population de trancher, c’est bien qu’ils n’ont pas confiance dans leur propre capacité à désigner quelqu’un qui tienne la route.

Ainsi, on arrive au résultat paradoxal, que ce parti demande aux gens, les moins engagés, les moins concernés, les moins militants, et donc aussi ceux qui connaissent le moins les différents candidats de décider qui doit le représenter.
D’une certaine manière, c’est renoncer au rôle d’un parti tel qu’il est évoqué dans la constitution....

Et cela a l’air de marcher.... Le favori est celui qui est le plus éloignés, au moins par l’image, des positions les plus traditionnelles du parti, celui qui a l’image la moins à gauche, la moins socialiste.....
Bref, celui qui est le moins fidèle au programme démocratiquement voté par le parti.....

Les verts, eux au moins, on préféré la fidélité à leurs idées à la chance de faire quelques pour cent en plus. Cela à plus de gueule.....

Mais dans les deux cas, il devraient plutôt se demander pourquoi leur électorat est tellement plus à droite qu’il ne les sont dans un pays lui même majoritairement à droite.

Et puis pour l’élection elle même cela promet : En tête celui qui s’affirme différent du programme démocratiquement voté par son parti et affirme qu’il respectera les promesse démocratiques pour lesquelles il sera démocratiquement élu
En numéro deux, celle qui a démocratiquement rédigé le programme sans réellement demander leur avis démocratique aux autres. Autres qui susurrent que sont élection elle même n’aurait pas été beaucoup plus démocratique que la non élection de l’autre.

Mais ce n’est pas de loin le plus grave : la position, « nous on sait pas alors dites nous ce qu’il faut que l’on fasse », c’est assez sympa, c’est modeste, c’est participatif ! Oui, mais là, on choisit l’exécutif, vous savez, le type qui doit prendre des décisions sans toujours avoir le temps d’organiser un référendum.
Avec le ps, on va avoir quelqu’un : qui n’a pas réussi à s’imposer dans son propre camp à ses adversaires ; qui n’a même ^pas réussi à mobiliser suffisamment les militants pour qu’ils l’imposent.

Bon tant qu’il n’y a pas de guerre ou de crise économique grave, c’est peut être jouable.......


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