Ce genre de truc, c’est le talon d’Achille des ultralibéreaux : on veut réduire les dépenses sociales et, au final, ça coûte plus cher ! On peut étendre ce paradoxe au domaine de la santé : en faisant payer plus cher les usagers, ceux-ci hésitent à voir un médecin, et, quand à la fin ils se décident à le voir les dépenses se facturent au prix de l’hôpital. Ces situations ubuesques tiennent au fait qu’en se déconnectant des réalités, le libéralisme devient peu efficace. A quand un retour au pragmatisme éclairé ?
Mais cela réclamerait la fin de la main mise des débats par des organes politiques et affiliés. Bref, il faudrait que les citoyens puissent faire irruption sur le scène politique et ainsi court-circuiter les chambres d’enregistrement que sont devenues les parlements.