J’avoue ne pas bien saisir ce que vous reprochez à ce monsieur Olivier de Bernon. Avez-vous un quelconque grief contre lui ? Qu’a-t-il fait de si terrible que vous l’agonissiez d’admonestations ? Spolia-t-il naguère votre famille de quelque propriété ? Vous sodomisa-t-il lorsque vous étiez enfant ? Peut-être vouliez-vous la place de conservateur pour vous ou un de vos proches ? Je ne lis, dans votre prose, qu’un seul reproche clairement formulé, à savoir que le nombre de visiteurs a baissé. J’avoue qu’à titre personnel, en tant que visiteur, ça fait plutôt mes affaires. C’est un des plus beaux musées de Paris, et ne pas avoir à y côtoyer la même horde qu’à Orsay m’agrée fort. Donc, monsieur de Bernon, si vous êtes pour quelque chose dans cette désaffection, je vous en félicite.