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En réponse à :


vasavoir 21 novembre 2011 11:57

Tu veux dire que j’ai un parti pris parce que je défends Diallo et que tu es objectif car tu défends DSK smiley...allons...
Sinon non je n’exclus pas la possibilité d’un rapport consenti ou même d’une tentative d’escroquerie, mais il se trouve que la version de Diallo me parait plus plausible.
Alors certes elle a changé plusieurs fois son témoignage - dans la forme, jamais dans le fond - malgré cela elle me semble beaucoup plus convaincante que DSK et son mécanique « I seduced her », après libre à chacun de se faire un avis (ou pas) avec les éléments à disposition.
Arrivé là autant rentrer dans les détails, alors voilà mon point de vue :
D’un côté Diallo explique qu’elle n’était pas consentante, mais elle dit aussi qu’elle aurait pu envoyer valdinguer ce client trop entreprenant et qu’elle ne l’a pas fait car elle était tétanisée par la peur, pas la peur de violences physiques non, mais plutôt la crainte de perdre son boulot, en gros ce qu’elle dit c’est qu’elle s’est trouvée face à un bonhomme qui a abusé de sa position pour obtenir des faveurs, bonhomme qui ne se serait pas soucié une seconde de savoir ce qu’elle en pensait et qui l’a utilisée comme une poupée de chiffon.
D’un autre côté on a un DSK qui veut bien s’exprimer sur l’affaire à condition que l’on ne lui demande pas ce qu’il s’est réellement passé dans cette chambre, voir à ce propos sa prestation sur TF1, voir aussi l’énigmatique déclaration de son avocat :
"Nous avons toujours dit qu’il n’y avait pas eu de violence. Que la relation n’était pas forcée, mais consentie. Toutefois, je ne conseillerais pas à DSK de raconter ce qui s’est passé dans la chambre.« 
A supposer que ce soit une relation tarifée, ou bien qu’il l’ait hypnotisée ou même utilisé la magie vaudou pour arriver ses fins, et bien qu’il le dise bordel ! je suis prêt à le croire si convaincant, mais pourquoi diable - surtout au point ou il en est - s’entêter à ne vouloir évoquer que la supposée faible crédibilité de la plaignante ? La seule explication qui me vient à l’idée est que sa définition de »consentante" risque que de ne pas être du gout de tout le monde, notamment d’un tribunal.
Je suis open à tout éclaircissement concernant ce point.

Quant au texte d’Imhotep s’il s’agit d’un appel au retour des bonne moeurs je t’avoue ne pas l’avoir compris comme ça, plutôt comme une charge contre (entre autres) l’abus de pouvoir sous toutes ses formes à des fins sexuelles, ce qui n’a pas grand chose à voir avec le libertinage...
 
   


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