Bien sûr que les Noirs ou les Jaunes sont aussi différents entre eux que les Blancs.
Comme partout, dans la vision des autres, la personnalité prime très vite sur l’apparence physique.
Ayant vécu longemps au sud du Sahara, je peux sans problème voir quand rougissent les chères têtes brunes...
Cela ne me dérange pas d’utiliser le mot : « nègre », moins hypocrite que « gens de couleur ».
Pourquoi ne dirait-on pas : « une belle négresse » comme on dirait : « une belle brune » ?
A condition, bien sûr, que la dame apprécie la sincérité du compliment !
Des écrivains comme Senghor et Césaire ont rendu ses lettres de noblesse à ce mot que le colon a tant utilisé de façon méprisante et péjorative.
Petites notes au passage :
Pour les Réunionais, un « g’and nèg », c’est une personnalité prestigieuse.
Raymond Barre, natif de l’île, était ainsi qualifié... et pas pour sa pigmentation épidermique !
Pour les Haïtiens, « nèg », en langage familier, est pratiquement synonyme de « type », « mec », et n’emporte aucune référence à la couleur de peau.