L’atoll étant tellement au ras de l’eau qu’il se trouve balayé et nettoyé lors des fortes tempêtes, donc, sans guano semble t-il.
Je suis passé là-bas en 66 pour ravitailler un poste météorologique. Atoll isolé, désert, de plus venté, ne présentant qu’un intérêt relatif pour les militaires (l’état major à Papeete ou Paris). Les militaires présents étaient envahis par les crabes de cocotiers, qui telle une marée humaine, s’insinuaient dans leurs bagages, suivis en cela par les rats. Le vent dans les oreilles, les oiseaux piaillards et leurs déjections, tout ça les abrutissaient tellement qu’ils attendaient la relève avec impatience.