Extrait d’un article de Panagiotis Grigoriou sur Marianne qui vient confirmer ce que dit l’ auteur de l’ article ci-dessus.
[...]
"Eh bien, nous, nous avons une petite précision à apporter à cette analyse.
La
punition de notre État, dit même primo-laxiste, par des taux d’intérêts
élevés sur ses emprunts, est inscrite dans le budget… savamment établi
par les marchés et les banques. L’hebdomadaire politique grec Epikaira, dans son édition électronique d’hier, détaille les chiffres du budget 2012.
Sur
170 milliards d’euros de dépenses, 88,5 milliards, serviront à payer
des intérêts et autres agios aux marchés, ces figures désormais très
connues du bestiaire thérianthropique de la finance mondiale, tandis que
les prévisions sur les recettes de notre para-État, s’effectuent
suivant une assiette fiscale, estimée à 54,7 milliards d’euros. Donc,
52% du budget 2012 devient du pur jus pour les escrocs mondiaux
(intérêts et agios et non pas remboursement du capital), voilà en somme,
la pierre philosophale du nouveau système de gouvernance dictatoriale
en Europe. Ni plus, ni moins.
L’éditorialiste de Epikaira, compare
alors la faillite de la Grèce en 1932, avec la situation actuelle. En
1932, l’État a été contraint d’annoncer officiellement le défaut,
lorsque 43% du budget, servait à payer des intérêts et autres agios aux
marchés de l’époque (pour la Grèce les créanciers étaient d’abord les
banques britanniques). [...]
La « Dette » grecque n’est qu’un prototype de ce qui va concerner toute la zone euro. Il est même question (info ou intox ?) de dollars pour remplacer l’ euro.