A l’homme libre
« Si on ferme les frontière aux produits concurrents, nous nous retrouverons devant un achat forcé, et donc déséquilibré. Vous ne ferez individuellement pas le poids devant un opérateur national et unique » .
Il ne s’agit pas de fermer les frontières, il s’agit de ne pas les ouvrir à tous les vents et sans condition.
En quoi une telle politique conduirait-elle à se retrouver devant un opérateur national et unique ? Le protectionnisme qui a prévalu dans la plupart des pays européens au cours des deux siècles derniers n’a nullement empêché le développement de la concurrence entre de multiples entreprises. Ne confondez-vous pas économie libérale régulée et économie totalitaire ?
« Mais quand il y a concurrence, cela renforce le pouvoir individuel face au producteur. C’est à ce dernier de se plier à votre demande, et non l’inverse ».
Oui, la concurrence a des aspects positifs. De là à prétendre que, au royaume de l’ultralibéralisme, le client est roi, il y a de la marge ... En réalité, il est de plus en plus souvent manipulé, désinformé et abruti de slogans imbéciles.