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Morpheus Morpheus 22 décembre 2011 16:18

Edward Bernays était convaincu, certainement, d’agir pour l’intérêt commun (considéré, notons-le au passage, comme supérieur à l’intérêt individuel, notion sur laquelle il conviendra de revenir), lorsqu’il écrivait :

« L’étude systématique de la psychologie des foules a mis au jour le potentiel qu’offre au gouvernement invisible de la société la manipulation des mobiles qui guident l’action humaine dans un groupe. Trotter et Le Bon d’abord, qui ont abordé le sujet sous un angle scientifique, Graham Wallas, Walter Lippmann et d’autres à leur suite, qui ont poursuivi les recherches sur la mentalité collective, ont démontré, d’une part, que le groupe n’avait pas les mêmes caractéristiques psychiques que l’individu, d’autre part, qu’il était motivé par des impulsions et des émotions que les connaissances en psychologie individuelle ne permettaient pas d’expliquer. D’où, naturellement, la question suivante : si l’on parvenait à comprendre le mécanisme et les ressorts de la mentalité collective, ne pourrait-on pas contrôler les masses et les mobiliser à volonté sans qu’elles s’en rendent compte ? »

Dès qu’une personne, ou un petit groupe de personnes aux intérêts convergeant, estime à lui seul pouvoir déterminer ce qui fait le bien commun, il n’y a plus de bien commun, mais l’assujettissement du bien commun aux intérêts particuliers de cette personne ou ce petit groupe, faisant passer leurs intérêts personnels pour le bien commun, quitte à maquiller ou travestir celui-ci (cf. l’exemple de l’utilisation des suffragettes pour favoriser les intérêts de l’industrie du tabac).

PERSONNE, je dis bien PERSONNE (ni politicien, ni chef religieux, ni prophète, ni dieu), n’est en mesure de déterminer l’intérêt commun. Vouloir - ou croire - le contraire, revient à se résoudre à prolonger l’état de dépendance et de soumission que l’enfant éprouve vis-à-vis de ses parents. Défendre n’importe quel principe de soumission à l’autorité (qu’il s’agisse de l’état, de dieu ou de son prophète, ou de n’importe quel « dictateur éclairé »), revient à projeter dans la vie « adulte », un état « enfant » que l’on ne se résigne pas (inconsciemment) à quitter. Autrement-dit, ceux qui défendent l’autoritarisme sont soit dans le rôle de « parent », soit dans le rôle « enfant ». Il est évident que mon billet s’adresse à toute personne, à tout citoyen(ne) désireux de s’émanciper et de revendiquer son rôle d’ ADULTE au sein de la communauté. Et il est également évident que des adultes n’ont pas à supporter le dictat d’enfants ou de parents, et que par là même, les avis de ceux-ci sont disqualifiés.

Seul la COMMUNAUTÉ des citoyens, est en mesure de déterminer ENSEMBLE, le bien commun, ce qui ne peut être réalisé que par une procédure de démocratie directe, celle-ci soutenue par une Constitution accordant le pouvoir de DÉCISION au peuple par voie référendaire.

Pour parvenir à cela, il est nécessaire d’amorcer, dés MAINTENANT, une révolution citoyenne qui implique l’ensemble des citoyens dans la politique, aussi bien à l’échelle locale, régionale, nationale, que internationale.


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