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calypso calypso 17 décembre 2011 18:44

Plus près de nous, les populations grecques sont aussi victime de ce qu’il est convenu d’appeler « la crise » : chômage massif, faillite des petits commerçants et entrepreneurs, augmentation sans précédent des prix de l’énergie, baisses drastiques des salaires, nouvelles taxes sur « tout et n’importe quoi » :

Le mot « crise » est gentil car pour ce qui est de la grèce ils sont déja rentrés dans une dépression économique, terme plus approprié.

Une grande partie de l’Europe (et nous en faisons partie) a vécu au dessus de ses moyens, parfois depuis des lustres, en empruntant pour « stimuler la consommation » ou « faire de la croissance » , ces emprunts financant des déficits budgétaires qui à la longue se sont accumulés en une dette remarquable.

 Cette dette étatique qui a été crée à tout va depuis si longtemps n’a hélas financé aucun actif productif succeptible de générer de la richesse à court, moyen ou long terme pour la population et dont nous pourrions bénéficier aujourd’hui. Cette dette à juste servi a alimenter des transferts sociaux et a gagner des voix lors des élections en faisant usage des des bons vieux principes du social-clientélisme si efficaces pour se maintenir au pouvoir.

Cette dette constitue maintenant le principal actif de tout le secteur financier (ceux qui ont prété de l’argent) et elle ne vaut en aucun cas sa valeur initiale (l’argent qui a été prété a été dilapidé). Le secteur financier est donc en faillite virtuelle.

Les pays en question n’étant plus capables de générer de la richesse (croissance nulle voire négative - aujourd’hui les produits étrangers sont devenus plus attractifs, et les services suivent la même voie) il est clair que le secteur financier ne peut plus financer comme avant des déficits perpétuels.

Et comme la grèce on risque effectivement de rentrer dans un schéma très différent :

Le niveau de vie était avant alimenté par l’argent de la création de richesse du pays plus l’apport d’argent emprunté. Dans le cas futur le niveau de vie sera alimenté par l’argent de la création de richesse du pays moins le remboursement de la dette passée.

C’est ni plus ni moins que ce qui arrive aux grecs, et leur niveau de vie baisse en conséquence. Nous suivons ce mouvement, après les espagnols les portugais et les italiens.

 

 


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