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Ecométa Ecométa 18 décembre 2011 10:48

Je parlerai plutôt d’une réponse « écosystémique » à la crise : les systèmes et sous-systèmes ensembles, en complémentarité, et non les uns contre les autres !

Bill Gates n’a rien à voir, et pas plus Nike, les causes sont bien plus fondamentales car nous sommes revenus au « positivisme scientiste » : une modernité régressive !


L’économie mondiale, ou plus exactement la mondialisation économique, est un pur sophisme libéraliste et libre échangiste. Qu’est-ce que l’économie mondiale ? Il n’y a pas, à proprement parler, dans le sens complexe de ce qu’est réellement une économie : il n’y a pas une « économie mondiale » ! L’économie mondiale c’est la somme des économies nationales : il n’y a d’économie au sens complexe et complet du terme que nationale ! Ce qui existe au plan mondiale, ce sont des systèmes, il y en a deux principaux, mais qui sont accessoires et non principaux, qui sont complémentaires des économies nationales, mais, qui, en aucune façon, font une économie au sens complexe et complet du terme. Il y a un système d’échanges internationaux pour les manques ou les surplus nationaux qui ne peuvent qu’exister dans les économies nationales et, ensuite, un système financier mondialisé, et pourquoi pas, ceci pour pouvoir se financer. Il faut simplement que ce système financier soit réglementer et non libre de faire ceux qu’il veut au nom de la « loi du marché » : la loi du plus fort financièrement parlant ! L’argent n’est pas une marchandise mais un moyen d’échange et de règlement pratique !

Milton Friedman, monétariste et néolibéral notoire, disait que l’économie doit être une « science positive » : nous y sommes en plein ! Autrement dit et, positivisme oblige, philosophie qui s’avère une véritable imposture intellectuelle...  c’est le « comment sans le pourquoi » !

Pour le positivisme scientiste, tout est scientifique, il n’y aurait pas de causes fondamentales, pas d’origine primordiale : il n’y aurait que des conséquences sur lesquelles il nous suffirait d’agir ! C’est la raison pour laquelle nous ne faisons qu’ajouter des conséquences à des conséquences et forcément des problèmes à des problèmes car la question « ontologique » de l’économie, son « pourquoi », qu’est-ce réellement que l’économie, quelle est son essence, avec bien une réponse satisfaisante, dans l’entendement des choses et non essentiellement dogmatique ; comme une cause fondamentalement , « sociétale » par exemple car sans société il n’y a pas d’économie possible et, qui voudrait que l’économie soit au service de la société et non la société au service de l’économie !

Cette question ontologique, sur l’ « étant » de l’économie, n’étant plus posée, pas posée, et l’économie devant être une « science positive », une science qui se regarde technoscientifiquement le nombril, absence d’ontologie économique satisfaisante oblige... pas de déontologie économique satisfaisante et, c’est même pire : absence totale de déontologie économique !


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