Bonjour, Pierre-Marie.
Sauf erreur de ma part, le président ne peut dissoudre l’assemblée qu’au terme d’un délai de carence d’un an.
En admettant que Marine Le Pen soit élue à la présidence, elle n’aurait que quelques droits régaliens, tout le pouvoir étant concentré entre les mains d’un Premier ministre UMP ou PS issu des législatives. Et dissoudre au bout d’un an pour de nouvelles élections conduirait au même résultat, éventuellement inversé, mais toujours avec un Premier ministre PS ou UMP. Marine Le Pen, désavouée, serait alors contrainte moralement à démissionner. Si elle ne le faisait pas s’ouvrirait alors une grave crise de régime...