Cher Paul,
Je n’abonde pas dans le sens de votre conclusion. Peut-on parler de soumission à l’autorité dans pareil cas ? Il m’apparait clair après avoir vu les images que ces scènes de tristesse hystériques n’ont rien de sincères ni de spontanées. Je penche plus pour l’hypothèse, que vous avez entrevu, des manifestations contraintes.
Pour ce qui est des larmes, le corps humain peut facilement être dupé. Se dire qu’on a vécu toute sa vie sous un régime dictatorial, dans la faim quotidienne, et prendre conscience qu’on est reparti pour quelques décennies de plus, je pense que moi aussi j’en pleurerais !