• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


En réponse à :


Xavier (---.---.148.35) 19 juin 2006 21:26

J’acquiesce sauf pour les 2 derniers paragraphes (qui relèvent fortement de l’opinion et à ce titre ne peuvent être défendus ni comme « vrais » ni comme « faux »)

Par ailleurs, je n’ai pas vu pour l’instant dans les arguments des uns ou des autres le fait qu’une constitution se veut un texte fondateur en terme de civilisation. La comparaison du TCE avec le traité de Nice (fort décrié et qui est passé de justesse grâce au désintéresement général pour la politique) est donc inappropriée. On pourrait aussi bien comparer un contrat de mariage avec une colocation.

Et puis il y a des éléments sérieux pour les nonistes qui sont passés inaperçus aux yeux des ouistes qui ont foi dans la classe politique : la longueur du texte (350 pages sans compter les annexes et les renvois) et sa technicité le rendent inappropriable par 99.9% des citoyens.

Et sans parler de l’économie de marché qui définira les pratiques dans une europe ou l’on refuse l’uniformisation. Ainsi, l’Irlande prise comme beau modèle Européen est en fait le Judas de l’Europe qui laisse s’introduire Microsoft sans taxation ou presque des imports, en échange d’une importante contribution aux impots irlandais. Ainsi les bonnes pratiques étaient abandonnées au profit des stratégies « solo » de trahison et du moins-disant éthique pourvu qu’on faisait rentrer de la thune.

L’auteur de l’article initial nous rabâche aussi les modèles politiques qui marchent ailleurs. Il fait des affaires avec des danois, des suédois, des finlandais... Grand bien lui fasse ! mais sait-il que les impôts et taxes francais font glousser nos amis nordiques qui se font presque détrousser par l’Etat dès qu’ils consomment, achètent un appartement, vont au restaurant, au cinéma... ?

Les pleins pouvoirs donnés à la Commission Européenne, et le déni du peuple (faiblesse du parlement ou pétition de 1 million de signatures qui peut être mise a la poubelle par la commission) signaient également l’arrêt de mort de la démocratie au lendemain de péripéties affligeantes sur les brevets logiciels qui mettaient en évidence les dérives de la Commission et le pouvoir des lobbys de multinationales sur la gouvernance européenne.

Que certaines personnes aient voulu le oui, à tort ou à raison (y compris notre hôte), je le comprends. Mais que l’on tourne en dérision, anachronisme, absurdité voire en trahison (l’argument qui consistait à dire que les nonistes étaient anti-européens) les arguments de l’opposition, voilà une bien méprisable attitude qui n’honnore pas monsieur JDCh, notre hôte.


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Palmarès