Bonjour Marianne,
J’aime beaucoup votre analyse.
Cependant, vous dites :
« L’Allemagne a beaucoup utilisé le chômage partiel notamment pendant la crise, pour maintenir les emplois au prix d’une réduction salariale. »
Il faut noter que les employeurs allemands sont comme tout le monde et qu’ils ne cherchent pas à créer des emplois per se. Contrairement à de nombreuses cultures d’ entreprises française, ils cherchent à conserver le savoir faire qui est une des ressources les plus précieuses. D’où les hésitations à faire des licenciements secs. J’ai été frappé par la déclaration du dirigeant de la société Bosch (un Allemand) dans le Rhône qui a beaucoup misé sur ce facteur de rétention des savoirs lors de la réorganisation d’une usine.
Les mentalités sont diférentes dans les deux pays, comme vous le montrez très bien avec les chiffres que vous indiquez. Serait-ce dû à notre tempérament plus latin ?