N’étant pas économiste, j’ai du mal à voir comment l’augmentation non différenciée (interdit par Bruxelles) d’une taxe va relocaliser quoique ce soit.
Et même en l’admettant, pour ce qui est d’acheter local, des questions me viennent. D’abord, que fabriquons-nous encore intégralement en France ? Comment le savoir précisément ? Qui contrôle (encaisse les bénéfices) de ces entreprises réputées françaises ?
Pour finir, qu’est-ce qui est réellement « local » ? Un exemple que je cite souvent : si je veux faire travailler français à mon prochain changement de voiture, qu’est-ce que je choisis ? Une 208, avec une chance sur trois qu’elle vienne de Slovaquie ou une Toyota Yaris qui est fabriquée à Valenciennes ?
Cette histoire d’acheter local fait l’impasse totale sur la mondialisation des fabrications et est donc, « au mieux », un discours électoraliste.