(Les humains ne sont pas que de la main d’oeuvre
comme vous avez l’air de le croire... Sachez que ce sont aussi les
clients qui achètent les produits et les services vendus par les
entreprises. La quantité de population n’a donc strictement rien avoir
avec le chômage.)
- Euh si les offres d’emplois
correspondent à 1000 et les demandes d’emplois correspondent à 1200,
cela se traduit par 200 inemployés... Lorsque l’on envisage cela au
niveau mondial, cela s’appelle surpopulation...
Non, les humains sont aussi les clients, donc si la population augmente, certes la main d’oeuvre augmente, mais aussi le nombre de clients.
Si la société génère 3 millions de chômeurs, alors il y aura 3 millions de chômeurs, peu importe combien nous sommes. La population peut augmenter ou diminuer, il y aura 3 millions de chômeurs ... Le chômage n’est pas du tout lié à la population, sinon toute croissance démographique serait catastrophique et les pays très peuplés auraient des dizaines de millions voir des centaines de millions de chômeurs, le chômage est uniquement le résultat du système économique et social.
Votre erreur est d’avoir oublié que les gens étaient aussi les clients et que tout emploi part d’abord des besoins des gens.
(Et
la meilleure preuve c’est qu’entre 1990 et 2010, la population
française a augmenté de 5 millions de personnes, le nombre de chômeurs
est le même, et la population active a augmenté de 5 millions de
personnes.)
- Vous semblez oublier les millions
de français qui sont sous assistance familiale, à la rue, survivent
d’expédients etc... ET QUI EFFECTIVEMENT NE SONT PAS REPRIS DANS LES
CHIFFRES DU CHÔMAGE
Non pas du tout, mais c’est la comparaison l’important, elle montre qu’il y a eu autant de nouveaux emplois créés sur la même période que de nouveaux habitants, le nombre de chômeurs ( officiel ) a varié entre temps mais au final est bien le même, ça veut dire que l’augmentation de la population de 5 millions de personnes n’a eu aucun effet sur la quantité de chômeurs.Ce qui est logique, les gens ne sont pas juste de la main d’oeuvre, mais aussi des clients.
(Plus nous
sommes nombreux, plus il y a de besoins à satisfaire, plus il y a de
travail à faire, et ca tombe bien parce qu’il y a aussi plus de main
d’oeuvre, voilà la réalité, et heureusement !)
- Vous
oubliez les gains de productivité qui font que mécaniquement une
croissance de population, n’implique pas nécessairement une croissance
de main-d’œuvre...
- D’ailleurs si votre raisonnement était correct le chômage aurait disparu depuis longtemps
Ben non, les gains de productivité agissent dans le sens inverse, la quantité de main d’oeuvre dépend uniquement de la population, et les gains de productivité ont tendance à créer du chômage si on ne les utilise pas comme il faut.
Non, je vous ai dit que la quantité de population n’avait rien avoir avec le chômage, dans un sens comme dans l’autre. Si la société génère x chomeurs. Elle continuera de le faire même si la population augmente ou diminue.
(Il
y a des millions de personnes aux besoins individuels insatisfaits.
Donc potentiellement des tas d’emplois. Sauf que ces gens n’ont pas
assez d’argent pour se payer les biens ou les services dont ils ont
besoin.
)
- Si ces gens n’ont pas les
moyens, c’est alors l’État qui prend cela à sa charge, les seuls
résultats en seront endettement excessif, élévations des impôts et
finalement appauvrissement généralisé.
Non, c’est parce qu’ils ne sont pas assez payés ou parce qu’ils n’ont pas de travail ou parce qu’ils ont des retraites trop faibles. C’est un problème de répartition des richesses.
(En privant l’état de ressources financières)
- Qui prive l’État de ressources financières ???
- Qui
empêche l’État d’agir ??? c’est simple son endettement est déjà tel
qu’il ne peut plus agir, vous avez une simple vision irréaliste de
l’économie.
Ceux qui endettent délibérément l’état ( loi de 1973 / emprunts au lieu d’impots / cadeaux fiscaux ).
- La
réduction du temps de travail n’a été créateur d’aucun emploi... Ceux
qui furent créés, le furent pour un court laps de temps, et furent
rapidement perdu... Parce que si la salariés ne prestent pas un nombre
suffisant d’heure, leur employeur fera faillite, et leurs emplois seront
perdus...
Bien sur que si, quand on réduit le temps de travail, cela signifie qu’il faut plus de personnes pour faire la même quantité horaire de travail. Investir les gains de productivité dans la réduction du temps de travail permet de créer des emplois. Il est absurde de parler de faillite, on parle du réinvestissement des gains supplémentaires là.
- L’unique cause du chômage (au sens d’absence
d’emploi) est bien entendu les gains de productivité, qui font d’une
partie de la population de la surpopulation, on combat la surpopulation
par la maîtrise des naissances
Je vous ai expliqué vos erreurs, vous oubliez que les gens sont les clients à la base de l’économie, vous n’avez pas compris le rôle de la répartition des richesses dans l’économie, et l’importance de bien redistribuer les gains de productivité pour qu’ils ne soient pas facteur de chômage mais plutôt d’emploi, si malgré mes explications vous refusez de voir la réalité en face, et que vous répétez la même chose sans tenir compte de ce qu’on vous explique, ce n’est pas la peine de discuter.
- Votre discours, on va prendre chez les riches, bientôt vous n’aurez plus de riches, et notre situation ne sera pas meilleure...
Ecoutez. Ne soyez pas dogmatique. Si vous êtes pragmatique vous pouvez comprendre aisément que notre situation ne peut qu’être meilleure si on prend de l’argent qui se perd dans des bulles spéculatives et qui n’est donc pas productif ( et même fauteur de crise ) et qu’on le réinvestit soit dans le développement de services publics, soit dans la recherche, soit dans la réduction du temps de travail, soit dans l’augmentation des salaires, soit dans l’investissement du développement d’entreprises.