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SEPH SEPH 10 janvier 2012 18:47

Depuis 1945 la grande démocratie États-unienne a fait la guerre sans répit au nom de la « démocratie » pour développer son empire sur toute sa planète, afin de s’emparer des richesses des autres pays et d’installer des bases militaires pour contrôler le monde.

Si on fait le total c’est plus de 10 millions de civils qui ont péri sous les bombes ou les balles US : Hiroshima le 6 Aout 1945 et Nagasaki le 9 Aout 1945 ( il est prouvé aujourd’hui que la destruction de ces deux villes avec leurs habitants n’était pas nécessaire pour arrêter la guerre entre le Japon et les US), la Guerre de Corée ( plusieurs millions de civils tués, car les villes ont été rasées par les bombes US), Vietnam, Laos, Cambodge, Amérique Centrale-Caraïbe, Amérique Latine ( par les sbires mis en place par les coups d’État de la CIA : Chili, Argentine, Brésil, ...), Afrique Sud Saharienne (Somalie,...),Serbie, Liban, Irak, Afghanistan, Libye, ......


Tout ceci constitue un bilan des plus sinistres, la domination du monde n’a pas de prix !!!.
En résumé, les USA ont parsemés le monde de cadavres

(1) Ils n’étaient pas nécéssaire de larguer la bombe sur Hiroshima et Nagasaki : une étude des services secrets américains, découverte en 1988 dans les archives nationales des Etats-Unis, en apporte la confirmation (***). Ce document est certainement l’une des évaluations les plus étonnantes qui soient parues après la fin de la guerre. On y découvre que l’invasion de la principale île de l’archipel japonais, Honshu, avait été jugée superflue. L’empereur, observe le rapport, avait décidé, dès le 20 juin 1945, de cesser les hostilités. A partir du 11 juillet, des tentatives pour négocier la paix avaient été effectuées par le biais de messages à Sato, ambassadeur japonais en Union soviétique. Le 12 juillet, le prince Konoye avait été désigné comme émissaire pour demander à Moscou d’utiliser ses bons offices afin de mettre un terme à la guerre.

Le rapport secret conclut explicitement que c’est la décision de l’Union soviétique, prise le 8 août, d’envahir la Mandchourie occupée par les Japonais, et non pas les bombardements d’Hiroshima (6 août) et de Nagasaki (9 août), qui constitua le facteur décisif menant à la fin des hostilités : "Les recherches montrent que [au sein du cabinet japonais] il fut peu question de l’usage de la bombe atomique par les Etats-Unis lors des discussions menant à la décision d’arrêter les combats [15 août 1945]. Le lancement de la bombe fut le prétexte invoqué par tous les dirigeants, mais la chaîne des événements mentionnés plus haut donne à penser, de manière quasi certaine, que les Japonais auraient capitulé après l’entrée en guerre de l’URSS." La lecture des événements du 6 et du 9 août doit donc moins se faire en termes de fin des hostilités en Asie et dans le Pacifique qu’en termes de début de la guerre froide.

Or, six parmi les sept généraux et amiraux les plus gradés (« wartime five-star officers ») étaient réservés ou hostiles à l’usage de l’arme nucléaire.

L’amiral William Leahy, chef d’état-major particulier du Président Truman y était hostile. Il rapportera, en 1950, dans ses mémoires que "les Japonais étaient déjà battus et prêts à capituler. L’usage de cette arme barbare à Hiroshima et à Nagasaki n’a apporté aucune contribution matérielle à notre combat contre le Japon. En étant le premier pays à utiliser cette bombe, les États-Unis ont adopté des normes éthiques semblables à celles des barbares du Haut Moyen Âge. Je n’avais pas été formé à faire la guerre de cette manière. Les guerres ne peuvent pas être gagnées en détruisant les femmes et les enfants."

Le Général Eisenhower alors Commandant en chef des forces alliées en Europe s’opposa à l’utilisation de la bombe lors d’une réunion en juillet 1945 avec le Secrétaire de la guerre, Henry Stimson : "Je lui ai dit que j’étais contre pour deux raisons. D’abord, les Japonais étaient prêts à se rendre et il n’était pas nécessaire de les frapper avec cette chose terrible. En second lieu, je détestais voir notre pays être le premier à utiliser une telle arme."

L’amiral William « Bull » Halsey, commandant de la troisième flotte, qui avait conduit l’offensive américaine contre les « Home Islands » japonaises dans les derniers mois de la guerre, déclara publiquement en 1946 que "la première bombe atomique était une expérience inutile."

Source : http://www.dissident-media.org/infonucleaire/raisons.html&nbsp ;

(***) Voir The New York Times, 4 août 1989. L’étude, découverte dans un dossier du ministère de la guerre, sur « Les conversations américano-britanniques », avait été élaborée au début de 1946 par les spécialistes du renseignement de la division des opérations, qui constituait alors l’échelon suprême de la planification dans l’armée de terre.

 


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