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Hijack Hijack 11 janvier 2012 18:58

Merci l’auteur pour ton analyse ...


Il ne faut pas oublier un fait important ...

USA ... Désastre Militaire et Technologique Infligé Par l’Iran, ou le Drone US ... de la plus haute technologie gentiment et calmement capturé intact par les techniciens iraniens ... aïe ... ça fait mal !!!

Ce désastre vient de leur être infligé par l’Iran.

Ses spécialistes en CyberWars, en « guerre électronique », se sont emparés d’un exemplaire de son drone technologiquement le plus sophistiqué. Avion sans pilote à bord, radioguidé au moyen d’un système satellitaire, qui avait décollé d’Afghanistan. Le faisant atterrir en douceur, après en avoir neutralisé les systèmes de sécurité, avec une parfaite maîtrise, sur une de leurs bases aériennes.

 

L’appareil avait pénétré l’espace aérien iranien, se croyant indétectable pour l’avoir effectué précédemment à plusieurs reprises, sur une profondeur de 225 km au nord-est du pays. Survolant Kāshmar, capitale de la province de Razavi Khorasan.

 

Il ne le savait pas, impatiemment attendu ce jour-là. Une réception spéciale lui était réservée, s’agissant d’un drone d’exception. De loin, beaucoup plus perfectionné que les “drones-tueurs”, armés de missiles, spécialisés dans les massacres quotidiens de civils en Afghanistan ou au Pakistan, aux noms sanguinairement évocateurs : “Reaper” (La Faucheuse), “Predator”...

 

Peu d’exemplaires construits. Si précieux que seule la CIA en détient l’exclusivité : mise au point, programmes des missions, pilotage, exploitation des informations recueillies. Son pilotage s’effectue à partir de la base de Tonopah dans le Nevada, via des relais satellite. Les RQ-170 Sentinel chargés d’espionner Iran, Pakistan et Chine, limitrophes de l’Afghanistan, sont dans leur majorité physiquement positionnés et gérés par la CIA, depuis 2008, sur la base aérienne de Shindand, avec leurs équipes de maintenance, même s’ils sont pilotés à partir des USA.

 

Le RQ-170 Sentinel, drone à long rayon d’action capable de voler à 15 000 mètres d’altitude, sa forme en delta lui donne une envergure de 26 mètres en largeur, 4,5 mètres en longueur, 1,84 en hauteur. Equipé d’un réacteur General Electric TF34 connu pour sa robustesse et sa fiabilité. Son équipement, son “design”, son “avionique”, pour reprendre le jargon du métier, sont dérivés du fameux bombardier B-2, réputé indétectable par tout système radar. D’où son qualificatif de “furtif” selon l’expression technique, “stealth” en anglais.

Cette merveille aéronautique a ainsi une “signature”, une identification ou un repérage, parmi les plus faibles : acoustique, infrarouge, visuelle et radar. Quasiment, impossible à détecter, passant inaperçu. Quand il l’est, c’est trop tard, ayant disparu ou déjà frappé. En raison de deux caractéristiques :

=> Son aérodynamisme en forme d’aile-volante en matériaux composites, au profilage offrant peu de prise aux ondes radars adverses

=> Son revêtement spécial, sa “peau” (wing skins) comme disent les spécialistes, dont la composition multicouche est ultrasecrète, absorbant tous types d’ondes de détection radar.

 

Il embarque le nec plus ultra de ce que science et technique ont pu rendre opérationnel sur le plan de la détection, de la surveillance, du radioguidage, et des transmissions cryptées : interception de communications, prélèvement par capteurs (sniffers) d’émanations chimiques ou radioactives même à doses infimes, prise de photos et de films par tous temps et toutes résolutions de nuit comme de jour, identification des positions radars ennemies, centres de commandements, localisation de bunkers et souterrains, etc.

 

L’ensemble de cet appareillage est si sophistiqué et sensible qu’il est nécessaire d’abriter ce drone, en dehors de ses missions, dans un hangar climatisé.

 

Pareil « trésor volant » évolue, évidemment, dans un environnement sécurisé à l’extrême. Quatre systèmes de sécurité le rendent quasiment invulnérable :

1) Systèmes antibrouillages (“anti jam”) et de guerre électronique les plus récents et les plus puissants

2) Doublement systématique des éléments essentiels de sa motorisation et de son pilotage, avec basculement immédiat de l’un à l’autre dès l’amorce d’une panne improbable

3) En cas de perte de contact avec son pilote à terre, procédure de mise en pilotage automatique avec programmation de son ordinateur de bord en guidage autonome lui permettant de retourner à sa base initiale, dans une sorte de « retour au pigeonnier »

4) En cas de défaillance du pilotage automatique, ou du système de « retour au pigeonnier », phase terminale par destruction automatique, ou plutôt pulvérisation en vol, pour qu’il n’y ait aucune possibilité de récupérer une quelconque pièce ou trace éventuelles à récupérer par des mains autres que celles des agents de la CIA.

Les ingénieurs Iraniens ont apprivoisé, domestiqué, The Beast.

Suite et source.

Images :



Humour médias chinois ...


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