A la base, le raisonnement qui sous-tend le CDS, c’est qu’il n’y aura pas défaut, et que donc tout le monde y gagne. Le souscripteur parce qu’il gagne du fric, le créancier parce qu’il a refilé le risque de défaut au souscripteur et c’est le paradis, parce que quand on est noté AAA, on ne peut pas faire défaut, si ?
Le défaut généralisé comme il y en a eu en 2008, c’est l’évènement extrême « improbable » qui n’a pas été pris en compte par les modélisations des banquiers d’affaire américains dans les historiques qui sont servi à établir ces modèles.