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epicure 4 février 2012 01:53

C’est un beau slogan, qui avait de la valeur quand les immigrés la France, et les français représentait avant tout quelque chose de positif pour ces immigrés.

Mais :
 années 60 = décolonisation, commencement des concentration de maghtébins et africains dans des banlieues dortoir
années 70 crise pétrolière et fin des 30 glorieuses, et lancement du regroupement familial
années 80 : politiques d’austérité et montée du FN
années 90 : montée d’une culture de repli identitaire à cause de la pan,ne d’ascenseur social.
années 2000 : l’ascenseur social reste bloqué,les crispations identitaires augmentent de chaque côté, émergence de mouvement identitaires clairement affirmés parmi les populations immigrées avec une culture hostile à la france

Sans parler derrière des dégradations des conditions à l’école depuis la fin des années 80.

Tout ça n’encourage pas la fraternité entre des populations immigrées et leur descendant, et le reste de la population française.
Une partie y arrive, mais pour d’autre il se développe une culture communautariste, hostile vis à vis de la France et des français, et c’est ceux là bien sûr qu’on voit le plus, qui font le plus parler d’eux. Les autres ils se font moins remarquer, c’est ce qu’on appelle la majorité silencieuse, dont personne ne parle ( pas uniuqmenet pour les immigrés ).

Il se crée un mouvement de scission ethnique du supposé prolétariat (notion à définir dans un cadre moderne), dont l’origine n’est même pas du côté de l’extrême droite européenne (blanche et souvent catholique), mais des population descendant des immigrés, qui distinguent eux ( musulmans ou noirs ) d’une part et les français d’autre part.
Le pire c’est qu’une parti de l’extrême gauche travaille avec ces mouvements alors qu’ils ne font que diviser le prolétariat, et travaillent souvent pour des objectifs contraires à ce qui motive à l’origine extrêmement gauche et donc rendre plus fort les puissants

Pour certains l’appartenance ethnique sera plus forte que l’appartenance sociale. Non ce n’est pas en tant que prolétaire/pauvre ( insérer tout terme de groupe dominé économiquement) qu’ils se sentiront opprimés , exploités, mais parce que arabes, noirs, musulmans, parce que leur employeurs sont les continuateurs du colonialisme, ou des racistes etc...

L’extrême gauche devrait comprendre que les gens qui déploient ce discours victimaire ethnique, ne servent pas la cause du prolétariat, mais au contraire jouent contre l’unité du prolétariat, et donc contre les intérêts du prolétariat et pour ceux du capital.


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