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Soi Même 12 février 2012 02:56

Les leaders Khmers rouges formés en France par le Parti communiste français.

Saloth Sar dit Pol Pot arrive à Paris en 1949, âgé de 21 ans. A cette époque le Cambodge fait partie de l’Indochine française, elle-même dans l’empire colonial de la patrie des droits de l’homme.

Il n’est pas le seul Cambodgiens à suivre des cours à la Sorbonne puisqu’il y rencontre ses potes Yeng Sary (qui deviendra son éminence grise) et Khieu Samphan (l’idéologue de l’évacuation des villes).

En plus de la vie agréable du Quartier Latin, les 3 compères suivent une formation du Parti communiste français qui était à l’époque aux ordres de Staline. Comment prendre le pouvoir au nom du peuple, comment manipuler et endoctriner avec l’agit-prop, comment organiser l’avant-garde du prolétariat et surtout les classiques du marxisme-léninisme : éliminer ses concurrents.

Tout cela n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd quand ils rentrent au Cambodge en 1953 et rallient le PPRK (Parti Populaire Révolutionnaire Khmer) qui était, à l’époque, un groupuscule.

Ayant déjà un statut spécial, le Cambodge accède paisiblement à une totale indépendance pour tomber sous la férule de Norodom Sihanouk, roi des Khmers. Ayant lui aussi fait ses études à Paris, le chef de l’Etat, derrière un sourire de bon alois, devient féroce quand on essaie de s’opposer à son pouvoir. Corruption, népotisme et beaux discours contre l’impérialisme !

Comment devenir roi à la place du roi ?

Les naïfs croient que la révolution apportent le bonheur du peuple alors qu’ilsne s’agit que d’un changement de régime. En 1953, Pol Pot et ses copains du PPRK ne sont rien et Sihanouk, tout. Vingt-deux ans plus tard, c’est le contraire ! Le roi est toujours le roi, mais il est devenu le larbin de Pol Pot. Orgueilleux et vaniteux, le monarque devenu le chef d’Etat du Kampuchéa démocratique, fait le beau à Pékin et fait de la publicité sur le progrès social accompli par les Khmers rouges. Roi de pacotille mais vrai larbin de l’horreur !

Le Pcf oublie son rôle dans le génocide cambdogien, sans doute par modestie.

Pourtant ses élèves se sont distingués en prenant le pouvoir en appliquant le marxisme-léninisme, avant, pendant et après. Base du programme, liquider les ennemis du peuple pour le bien du peuple. Cela aurait bien marché si le Vietnam n’avait pas envahi le Cambdoge en 1979 et renvoyé les camarades Khmers rouges dans la forêt, le peuple aurait été totalement rééduqués.

Pot Pot et Sihanouk bis.

Pot Pot reprend alors la guérilla contre le gouvernement provietnamien dirigé par un ancien Khmer rouge, Hun Sen, et en 1982 forme un deuxième front commun avec le roi Sihanouk.

Pendant une dizaine d’années, libérant le peuple (comprendre vivant aux crochets du peuple), l’ouest du Cambdoge continue à souffrir de combats, de massacres et des millions de mines anti-personnelle répendues. Le peuple étant devenu misérable après la construction du socialisme, c’est le but, c’est les pierres précieuses qui alimentent cette nouvelle lutte de libération.

http://www.fonjallaz.net/Communisme/Cambodge/cambodge-intro.html

Où sont les complices des Khmers rouges ? John Pilger termine sa liste bien trop courte ! Il faut ajouter la Chine populaire, le parti communiste français qui a formé Pol Pot, Khieu Samphan et d’autres Khmers rouges, les organisations communistes qui ont nié le génocide, ceux qui ont mis sur pied en 1979, à Stockholm, un comité de soutien à Pol Pot, etc… Tout aussi curieusement oublié Giscard d’Estaing qui a reconnu les Khmers rouges avant le 17 avril 1975 et fait livrer des réfugiés expulsés de l’ambassade de France. Quant à Mitterrand ?


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