Mouais...
J’ai positivement voté l’article et le regrette finalement. La principale raison pour laquelle la classe politique
française fait grand cas de ce genre de dîners à la con, presqu’aussi inutile qu’un épouvantail en Terre Adélie, c’est qu’il permet justement de mettre en avant les crimes nazis pour éviter de mentionner (ou relativiser) les siens, passés ou présents.
Il n’est pas question d’un lobby juif qui mange des enfants avec les doigts en faisant passer le tout avec leur sang impur, mais d’une manipulation non-juive de la Shoah et des pogroms passés. SI jamais les politiques devaient demain cesser d’aller dans ces pique-niques stupides, cela n’aurait aucune incidence sur la politique
française.
Oui mais voilà, s’y rendre, et si possible de manière ostentatoire, c’est bien montrer « qu’il y a LE CRIME ABSOLU dont nous ne sommes pas responsables, nous, bons Français qui avons des idées à défaut de pétrole, et que jamais nos crimes, si tant est qu’il y en ait eu, n’eurent l’ampleur de ceux là perpétrés contre nos amis israélites »
Les gouvernants peuvent par la suite gloser sur la colonisation, l’esclavagisme, les massacres organisés en prétendant que l’on ne peut pas comparer et qu’à l’aune de la Shoah, il s’agissait finalement de bien peu de choses.
Vous voyez, vous prenez le problème à l’envers. Ce n’est pas grave à court terme et dans les salons confinés agoravoxiens, mais peut s’avérer dangereux dans l’absolu et devant un auditoire plus important.