« Les sophistes se faisaient payer pour enseigner, leurs disciples trouvaient cela tout à fait naturel et crachaient au bassinet, les autres philosophes regardaient cette approche mercantile comme vénale et indigne. Les sophistes s’en foutaient car ils ne voulaient pas crever de faim ni dormir dans une amphore ; »
Ouais, on a toujours les survivants des sophistes : les avocats.
Ils sont payés pour baver, ils défendent un jour l’assassin de la petite vieille, le lendemain le veuf de la dite vieille, avec le même entrain que donne la perpective du chèque. Tout le monde trouve cela normal et s’extasie devant « cette belle profession d’avocat », comme Camus le fait dire à un de ses personnages.
Les profs de philo, c’est pas grave, ils ne font remettre personne en liberté...