On en apprend à chaque ligne avec vous...
Vu de loin (mais alors vraiment loin, dans l’ignorance) on a l’impression que les islamistes se soumettent à une logique qui les dépasse dans le temps, comme quelque chose qui traverserait Bourguiba, Benali etc.
Que les islamistes s’en fassent les complices passerait pour une impuissance...
Et puis l’on se dit une chose terrible : Si la Tunisie avait un ennemi direct sous la main, tout cela ne serait pas ?
Mais ce régionalisme qui se présente ainsi sous une forme bien caricaturale n’est-il pas, malgré tout, à tenir pour un signe de santé ? A considérer que c’est ainsi que, même symptomatiquement, la Tunisie est fidèle à elle-même ?
Je sais que la question dans le contexte de votre article risque de vous faire sursauter, mais n’oubliez pas que, vu d’ailleurs, ce que vous dénoncez comme misère pourrait être reconnu comme richesse... Car cela donne l’impression qu’il suffirait d’un léger décalage de point de vue pour que ce mortifère redevienne « utile »... Ou encore l’impression qu’il ne manque qu’un boulon (mais lequel ?) pour que cet assemblage d’hétéroclite devienne moteur.