Chacune des victimes de ces attentats ciblés a des dizaines, sinon plus, de victimes sur les mains, Pierre.
Par ailleurs, je me fous de l’Oxydant au sens où pour beaucoup alentour ici, il suffit d’un « soutien occidental » pour que les manifestants de base, qui étaient pourtant bien là avant ce soutien, n’aient soudain plus aucun crédit ! Cette logique paradoxale est pour le moins étonnante.
Pour ce qui est de votre comparaison libyenne, elle ne tient pas vraiment : le Syrien n’est pas du tout le Libyen, il est très cultivé, grand lecteur, grand éditeur, grand homme de lettres ; par ailleurs et malgré la répression : grande maturité politique - ce n’est pas du tout le cas du libyen moyen, c’est tout autre chose.
Quant aux victimes collatérales, on n’en peut qu’être désolé, mais comme on dit : à la guerre comme à la guerre...
Le plus désolant, comme après la mort de Staline, c’est de voir de véritables machines de mort survivre et fonctionner des années après la mort de leurs créateurs...