Allez lire la loi, ce n’est pas du tout une suppression des droits d’auteur. (Et c’est un anti-Sarko viscéral qui vous parle.) Les livres en question seront effectivement exploitables par les éditeurs numériques, mais un organisme (une sorte de SACEM, si j’ai bien compris) se chargera de rémunérer tous les gens susceptibles de l’être (auteurs, traducteurs, éditeurs d’origine). Inutile de moinsser comme des fous, je n’ai pas prétendu que c’était génial ni que ça marcherait. Simplement, ce n’est pas ce que nous raconte l’auteur.
NB : L’arrivée du numérique pose une série de problèmes au monde de l’édition (dans le sens large du terme, à savoir en incluant des acteurs tels que les imprimeurs, les diffuseurs-distributeurs et les libraires). Rien ne prouve aujourd’hui que le secteur s’en sorte vivant. Alors, si des gens mal informés pouvaient éviter de jeter inutilement de l’huile sur le feu... Rien qu’un exemple : un auteur ou ses ayants droits pourront tout à fait s’opposer à la publication d’une oeuvre en numérique.
Cela dit Balibalo, il reste quand même de salubrité publique que Sarkozy ne soit pas réélu. Même si ça n’a aucun rapport avec le sujet, il est toujours bon de le dire.
Pleurera bien qui pleurera le dernier.