Toute la question est de savoir si un avantage comparatif adaptatif dans le sens de la complexité , (externe et/ou interne, à savoir sexuel et culturel), ce qu’admettent les darwiniens, est ou non un progrès.
Si la notion d’avantage comparatif suffit, la notion de progrès est pour le moins scientifiquement inadéquate car elle introduit , au coeur de l’évolution, des jugements de valeurs qui n’ont rien à y faire.
Si elle ne suffit pas, il faut alors décider que l’évolution est toujours dirigée dans le sens d’un progrès supérieur donc spirituel, voire moral, qui nous place au sommet de la complexité, si tant est que celle-ci soit une valeur nécessairement positive. Ce qui revient à faire de l’évolution l’expression d’un plan surnaturel et surhumain finaliste donc divin.