Permettez de moi de vous dire que vous ne savez pas de quoi vous parlez.
Milton Friedman était avant tout un humaniste, un libéral, et en aucun cas n’aurait approuvé l’expansion keynésienne actuelle, le renflouement des banques, et aurait tout à fait approuvé le refus des peuples de payer les erreurs des banques en vertu du principe de bon sens de responsabilité individuelle.
Friedman était contre l’euro, et il a non seulement prédit sa fin mais surtout qu’il constituerait un grave entorse à la démocratie. Il déclarait d’ailleurs en 1990 :
« Les politiciens, en essayant de créer une euroculture par les seules forces du marché, s’assoient sur une bombe à retardement. Chaque individu, chaque nation et chaque culture devrait garder sa propre identité. Compromettre ou sacrifier cette identité personnelle ou nationale au nom des forces de marché ne peut que nuire profondément et conduire au chaos et même à la guerre »
Friedman était également un des premiers à populariser l’idée d’un revenu universel (cf son « impot négatif ») permettant à chacun, quelque soit ses capacités productives, de s’assurer individuellement contre les aléas de la vie.
Assimiler donc Milton Friedman aux politiques anti-démocratiques actuelles, alors que lui-même a passé sa vie à défendre les libertés individuelles, c’est un peu fort de café !
A l’inverse, les expériences socialistes finissent de ruiner certains pays d’amérique latine, Chavez en tête.