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eau-du-robinet eau-du-robinet 19 avril 2012 23:52

Depuis le début de cette année 2012 le nombre des PME’s qui emploient plus de 50 personnes et ayant fait faillite à augmenté de 27% par rapport à l’année précédente (2011).

Avant de vouloir régler le problème du chômage il faut régler le problème de la dette publique .... les deux sont d’ailleurs liée, car la dette publique de la France voire les intérêts de la dette publique plombent GRAVEMENT notre économie.

Les intérêts de la dette publique française, qu’on nous prélève à travers de nos impôts, représente le premier poste de dépense de l’état donc le montant s’élève à 50.000.000.000 d’Euros (50 milliards d’Euros / ans) !

Toutes ces dettes françaises sont détenues à la hauteur de 85% par des investisseurs étrangers.

Aucun des gouvernements pourra résoudre le problème de chômage sans y quitter l’Europe, c’est une étape indispensable car deux articles dans le traite de Maastricht voire le traité de Lisbonne interdisent aux états de s’opposer aux délocalisations, une des causes qui à fait « flamber » le nombre des chômeurs en France et dans d’autres pays européens.

L’article 32 du TFUE est une véritable porte ouverte aux délocalisations, mais aussi l’article 63.

L’article 32 du TFUE
(ex-article 56 TCE) préconise plus d’échanges commerciaux et de compétitivité et, conformément à cette recommandation, les entreprises ont pu délocaliser leur production dans les pays à bas coûts avec la bénédiction de l’Europe et de l’État français.

L’article 63 TFUE
interdit les restrictions de capitaux et de paiements entre les pays membres mais aussi les pays tiers comme la Chine ou l’Inde. En libérant les mouvements de capitaux à destination et en provenance de la Chine ou de l’Inde, l’Union Européenne a largement contribué au démembrement de l’industrie française, à l’augmentation de la dette publique de la France et au déclin de notre pays et à l’explosion du nombre des chômeurs.

Et le pire reste à venir :

La commission Européenne à Bruxelles souhaite relancer l’emploi en Europe ...
OUI mais à quel prix ?

Bruxelles nous ré-sort de nouveau la directive Bolkestein.

Le texte entend notamment introduire le principe du « pays d’origine » tant récrié par les défenseurs du modèle social européen. Selon ce principe, si le prestataire étranger fournit ses services à distance via la Poste, le téléphone ou Internet, donc sans se déplacer, il sera payé aux conditions de son pays d’origine (salaire minimum, temps de travail, hygiène et sécurité). Cela peut être le cas des architectes, des notaires ou des comptables. De même, s’il se déplace dans le pays d’accueil, les lois de ce pays ne s’appliqueront que si sa mission dure plus de huit jours. Ainsi, un maçon polonais pourra travailler en Allemagne et être soumis au salaire en vigueur dans son pays d’origine.

La France, l’Allemagne, la Suède, le Danemark, entre autres, s’inquiètent déjà du possible afflux d’artisans et d’ouvriers venus d’Europe de l’Est proposer leurs services à l’Ouest à des prix défiant toute concurrence, entraînant salaires et normes de protection sociale vers le bas. Autre sujet d’inquiétude : les services d’intérêt économique général non régulés (services de santé et sociaux tels que le logement social, l’aide aux personnes vulnérables, les services culturels) tomberaient sous le joug de la directive services.

Je me répète : Il faut rapidement quitter l’Europe

Un partie politique qui à placée le problème de la dette au cœur de son programme électorale et le partie DLR (Debout La République) présidée par Nicolas Dupont-Aignan

Découvrez aussi mon dernier article :

Eurex lance une OPA sur la dette française



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