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Tarouilan Tarouilan 24 avril 2012 19:55

Il n’y a jamais eu d’épuration ethnique !........ des bavure tout au plus, comme il en existe partout avec la soldatesque.... aussi bien du coté des insurgés du Dalaï Lama que des troupes régulières, c’est une pure invention, qui a découlé du fait que la population n’était pas recensée, contrairement à ce qui est fait de nos jours....la plus grande partie, ayant un statut d’esclave ou quasi équivalent pour les cerfs.......

Le 28 mars 1959 est une date qui mérite d’être retenue dans l’histoire des droits de l’homme du monde.

Le 28 mars 1959, une réforme démocratique a commencé au Tibet, territoire de 120 km2 dans le sud-ouest de la Chine, mettant fin au servage féodal qui existait pendant des siècles sous le régime théocratique, et accordant la liberté au million d’esclaves.

Cette réforme démocratique menée au Tibet il y a 50 ans était l’un des chapitres importants du mouvement mondial de l’abolition de l’esclavage et constituait un progrès historique dans le domaine des droits de l’homme du monde.

La journée du 28 mars mérite d’être commémorée par tous ceux qui se préoccupent des progrès des droits de l’homme.

Sous le servage, les serfs étaient assujettis à leurs propriétaires et soumis à leur exploitation cruelle. Le servage entravait non seulement le développement de la productivité, mais prive également les esclaves de toute liberté.

Avec la révolution industrielle et le réveil de l’humanisme, le système d’esclavage a été jeté dans la poubelle de l’histoire. Pourtant, il a existé dans certains coins du monde jusqu’à l’époque moderne. Pendant près de 400 ans, des pays européens se sont livrés à la traite des esclaves depuis l’Afrique vers l’Amérique. Avant le 19ème siècle, il y avait encore des plantations utilisant des esclaves dans le sud des Etats-Unis.

Des savants occidentaux, dont l’Américain Melvyn C. Goldstein, ont présenté une image similaire sur le Tibet avant le 28 mars 1959, affirmant qu’au vieux Tibet, les propriétaires pouvaient obtenir d’énormes bénéfices grâce au servage.

« Au vieux Tibet, tous les paysans étaient des serfs débiteurs à vie et il était difficile d’en trouver un parmi eux qui ait réglé ses dettes » et les serfs perdaient toute leur liberté, a écrit la tibetologue français Alexandra David-Néel dans son livre « Le Vieux Tibet Face à la Chine Nouvelle ».

Charles Bell (1870-1945), qui vivait à Lhassa en tant que représentant commercial britannique dans les années 1920, est l’auteur du livre « Portrait d’un Dalaï Lama : la vie et le temps du grand treizième ».

« Venant d’Europe et d’Amérique au Tibet, vous êtes ramenés à l’époque d’il y a des centaines d’années et pouvez voir un pays encore au temps féodal. Les nobles ont de grandes autorités sur leurs fermiers », a-t-il écrit.

Le 10 décembre 1948, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté la « Déclaration universelle des droits de l’homme ».

« Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits », « tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne », « nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude ; l’esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes », peut-on lire dans la déclaration.

Avec cette déclaration, il n’est pas difficile de comprendre que le servage du vieux Tibet allait complètement à l’encontre des principes fondamentaux des droits de l’homme. Les propriétaires de serfs conduits par le Dalai Lama ont pourtant tenté de faire survivre ce système.

Personne ne peut renverser le courant de l’histoire. Le servage féodal et l’esclavage sont voués à être éliminés puisqu’ils entavent la productivité, violent les droits de l’homme et détruire la nature humaine.

En 1803, Haïti a aboli l’esclavage. En 1807, le Parlement britannique a adopté une loi interdisant aux navires britanniques de participer à la traite des esclaves. En 1862, le président américain Abraham Lincoln a publié « La Proclamation d’émancipation », libérant tous les esclaves des Etats confédérés d’Amérique, à la suite d’une rébellion des propriétaires d’esclaves dans certains Etats du sud. En 1888, le Brésil et Cuba ont décidé d’interdire l’esclavage.

En Chine, la réforme démocratique de 1959 au Tibet a été lancée après la rébellion d’un groupe de propriétaires de serfs, et a amené le Tibet dans une nouvelle ère.

L’abolition de l’esclavage était un pas important dans le développement des droits de l’homme du monde. La date de la fin du servage au Tibet doit être commémorée, et ce pour permettre aux gens de distinguer la vérité du faux, et aussi pour honorer la mémoire des victimes de ce système ténébreux.

 


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