Comment construit-on l’avenir ? En glosant sur les horreurs du passé, où en batissant un programme pour demain ?
Que nous lègue Chirac, hormis de vibrants discours sur les horreurs passées, qui dissimulent mal ses propres petites médiocrités (qui certes ne sont pas des génocides) ?
Peut-on bâtir sur le repentir, peut-on construire lorsque tout est régi pas une liste de repentir que doivent vivre les enfants pour leurs aïeux ? A force de commémoration, ne sombre t-on pas dans la communautarisme des plus nauséabonds, lorsque des gens revendiquent des droits au nom des souffrances d’individus de leur sang qui sont mort depuis longtemps ? Toutes ces commémorations, ne sont-elles pas le rappel du passé de l’affrontement ? Est-ce vraiment si sain et positif ? Cette logique de la commémoration permanente n’est-elle pas aussi dangereuse que celle de l’amnésie ?