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Nangala 13 mai 2012 23:31

Vous tous ici abordez la prostitution sous l’angle moral (bien / mal) ou sous l’angle politique (liberté personnelle, utilité sociale de la prostitution, contrôle de la pulsion sexuelle, etc), mais vous ne l’abordez jamais sous l’angle médical. 



La majeure partie des personnes prostituées souffre de troubles psychologiques d’une extrême gravité : dysmorphie, aperception de la douleur, asomatognosie, troubles de la personnalité, troubles sévères de conversion, etc.
Ces troubles engendrent des comportement addictifs très lourds : drogues, alcools, conduites à risque.
A cela il faut rajouter bien sûr tous les effets somatique de la pratique : salpingites, candidose, MST, et toute la gamme des maladies de sinistre renom.
Enfin, comme le rappellent les associations abolitionnistes, la quasi totalité des personnes prostituées a subi un viol avant l’entrée en prostitution, ce qui invalide totalement l’idée d’un libre choix. La prostitution est le résultat d’un long processus de dégradation intérieure qui commence par une effraction d’une extrême gravité, le plus souvent en effet, un inceste.

La prostitution, au regard de ces faits, est-elle encore tolérable ? Je ne le crois pas.

PS : Quand on demande à des prostituées qui se font violer pourquoi elles ne portent pas plainte, souvent elles répondent « je fais ça toute la journée ». Ainsi, quand les clients pensent réaliser un échange de bons procédés (argent contre prestation sexuelle), les prostitué-e-s envisagent souvent leur activité comme un viol contractuel. 

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