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Claude Colson 22 mai 2012 11:28

Je fais suite à la demande de jymb : voici le début du roman (je ne sait pas si ce sera alléchant :) )

1

 Le ballon roula aux pieds de Michel qui était en train de s’essuyer dans sa grandeserviette de plage. Rapide, il le saisit et laissa venir vers lui les deux petits garçons.

― On peut l’récupérer, M’sieur, dit le plus rond des deux, qui avait aussi l’air le plus déluré. L’autre, impressionné, restait à trois pas.

― Si je vous disais non, que feriez-vous ? Il avait pris un air sévère.

― Z’avez pas l’droit, M’sieur, c’est notre ballon. Maman, maman, le monsieur

nous a pris notre ballon ! La dame en question, une jolie brunette sourit à Michel.

Elle observait la scène depuis quelques instants et avait bien vu qu’il ne faisait que

les taquiner.

― Est-ce que vous le lui avez demandé poliment au moins ? Vous êtes-vous

excusés de l’avoir dérangé ? Non, je suppose, alors faites-le et vite.

― Bonsoir, Madame, je crois que ce ne sera pas nécessaire. Je pense qu’ils ont

compris. Et il leur rendit leur jouet préféré.

― Merci M’sieur, excusez-nous.

― Vous voyez, ça sert toujours d’être poli, dit la dame avec un dernier sourire à

Michel, tout en récupérant ses deux gamins. Allez, on y va, papa doit nous

attendre à présent. Après un « au revoir, Monsieur » que ses enfants reprirent en

écho, elle entreprit de quitter la plage. Il était déjà dix-huit heures passées et il

commençait à faire plus frais. Un petit vent se levait et le sable soulevé venait

fouetter les mollets des estivants, de moins en moins nombreux sur les lieux.

Resté seul, Michel finit de se sécher et rassembla ses affaires avant de prendre le

chemin de l’hôtel. Il pensa : « Qu’est-ce qui me prend ? Je suis en manque ? Cette

grosse ficelle pour aborder cette inconnue ! Bon, ok, elle m’a plu mais il faut que

je me surveille. Allez, Michel, c’est pas grave ! », se dit-il dans un sourire.




2  

 Élisabeth ne travaillait pas en cette période. Elle attendait le retour de son amie.

Leur appartement était plutôt coquet et doux à vivre ; Charline y apportait beaucoup

de soins, soucieuse de toujours orner le salon de quelques fleurs, allumant

régulièrement une lampe brûle-parfums, quand elle n’enflammait pas un ou deux

bâtons d’encens, veillant à la douceur de l’éclairage… La porte d’entrée s’ouvrit...


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