Au risque de paraître béotien, je dirai que notre époque a horreur du Beau, et prône le laid. On se souvient cependant que le critique musical Edouard Hanslick a dit à propos du Concerto pour violon de
Tchaïkovsky : « On peut maintenant parler de musique puante ». Et l’empereur Joseph II d’Autriche déclara tout de go à Mozart : « Il y a là-dedans trop de notes ! » à propos de L’Enlèvement au sérail. On peut multiplier les exemples. Chaque époque a ses canons, et il ne faut pas s’aviser de les bousculer.