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Spip Spip 20 juillet 2012 20:39

Concernant les antidépresseurs (nous sommes les champions du monde de leur consommation) les prescripteurs savent bien, ou devraient savoir que beaucoup, par principe, présentent un risque de passage à l’acte suicidaire, ce qui semble paradoxal. Pourquoi ?

En gros, un déprimé sévère peut l’être tellement qu’il n’aura même plus l’énergie nécessaire pour se suicider (activement). C’est l’inhibition. Le but du médicament étant de « booster » le patient, il existe un risque, en début de traitement, que cela lève suffisament son inhibition et qu’il passe à l’acte. C’est pourquoi, dans les cas sérieux, on préfère hospitaliser dans un premier temps pour maîtriser ce risque. Ensuite le traitement peut continuer à l’extérieur.

Le hic est, qu’en France, c’est majoritairement prescrit par des généralistes (on ne va pas voir le psy) qui n’ont pas la compétence suffisante pour bien maitriser ces molécules (c’est déjà délicat pour les psy).

Le système des publications : il faut savoir qu’un labo qui publie peu ne compte pas, avec comme conséquence directe pas de nouveaux crédits et il y a une hiérarchie. Un article médical dans Sciences et Vie ne vaut pas grand chose à côté d’un autre sur le même sujet dans le prestigieux The Lancet ou Nature, par exemple. Et c’est à ces hauts niveaux qu’il peut y avoir problème, dans le fonctionnement des comités d’évaluation avant de publier. Le lien de voxagora détaille bien toute cette mécanique.


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