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Sinbuck Sinbuck 20 juillet 2012 12:41

La mécanique quantique est basée (avant tout) sur une quantification (discontinuité) des états énergétiques de l’atome. Après les heures de gloire de l’optique ondulatoire (continuité), il fallait bien « casser » tout ça ou « complémenter » cela.

Le principe de correspondance utilisé par Bohr permettait de rester « centrer » sur la formalisation déjà existante. Cela est normal, mais déjà, au temps des mécanistes positivistes, pourquoi admettre que la dérivée d’une fonction peut « réellement s’appliquer au réel » alors qu’il s’agit seulement d’une correspondance par modélisation mathématique. Les opérateurs mathématiques, lagrangien, laplacien et autres ne sont qu’une généralisation des outils mathématiques applicables à des fonctions d’état ou des fonctions d’onde qui « reflètent la réalité », qui s’identifie à la réalité, qui peut correspondre à la réalité,..., mais ces fonctions là ne sont pas la réalité !

D’un point de vue épistémologique, la mécanique quantique apporte un peu de « flou » dans la vision positiviste des physiciens d’alors. Les conséquences sont très importantes pour le regard que porte l’homme sur son environnement matériel et donc, par extrapolation, sur sa réalité microscopique, ses mécanismes intrinsèques et pourquoi pas sur la nature de sa conscience abstraite.

D’un point de vue sociologique, la mécanique quantique et ses conséquences appliquées que je regroupe dans l’électronique a tout simplement bouleverser le monde, bien plus que tout autre philosophie, ou tout autre despote... Et oui, c’est justement la révolution quantique, celle des ordinateurs, des réseaux sociaux, des autoroutes de l’information, des IRM médicaux, voilà les conséquences quantiques partout dans notre quotidien.

D’un point de vue philosophique ou théologique voire théosophique, la mécanique quantique nous incite à penser que le réel est bien différent de la simple vision oculaire comme l’exprimait jadis les brahmanes : le plan physique n’est qu’un illusion (maya) et non un principe de constitution de la matière car finalement pour ces anciens brahmanes, la matière n’est que de l’énergie en mouvement ; ainsi :

  • la matière est de l’énergie à son point de vibration le plus bas ;
  • la conscience est de l’énergie dont la vibration est supérieure...

Et ainsi de suite jusqu’aux étoiles (dont les planètes et nous même sont dépendants)  ! Mais il n’y a pas, fondamentalement (pour les brahmanes) de différence entre la matière et la conscience. De plus, au sein de la conscience, une émotion est une « matière » plus dense qu’une abstraction dont l’énergie de vibration est plus grande...


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