@ JL
Autrement dit, on - le peuple en définitive - protège un capital qui
n’a aucune motivation à nous protéger en retour : le capital libéral est
apatride, de sorte que la sécurité qu’on accorde au capital n’est ni
plus ni moins qu’une soumission, ce qui ne semble pas, par définition,
être le cas en Chine.
C’est un point de vue plutôt subtil et très intéressant, je n’avais pas envisagé la question sous cet angle. Force m’est de vous reconnaître raison, je ne vois pas de contre-argument valable à vous opposer sur ce point.
Maintenant, faudrait voir à quel point est-ce important du point de vue macro ? Regardez ce qui s’est passé en URSS ainsi qu’en Chine : dès qu’on a introduit des éléments de libéralisme, la nomenklatura s’en est immédiatement mis plein les poches, mais le peuple, que pouic.
Finalement, ce qui compte, c’est pas tellement la nature du système économique, c’est celui qui en dicte (ou écrit) les lois et les règles de fonctionnement au sens large.