Bonjour, Provola.
D’accord avec le constat.
Mais je crains fort que cela ne débouche sur rien d’autre que de la morosité dans les enquêtes d’opinion et une chute de l’exécutif dans les sondages de popularité. Car ce n’est plus la combativité qui caractérise nos concitoyens depuis belle lurette, mais un fatalisme qui, d’année en année, se répand toujours plus, et les conduit à subir sans se révolter l’incurie, l’inaction et les inégalités. A cet égard, une majorité de jeunes, nourris à l’idéologie individualiste, est dramatiquement peu impliquée, chacun espérant tirer son épingle du jeu alors que la solution ne peut être que collective.
J’espère me tromper, mais je suis très pessimiste sur ce plan.