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eric 13 septembre 2012 11:40

On progresse, mais ce n’est pas suffisant.
Grâce à Migaud, on sait la réalité de la hausse de la dette depuis quelques année : 600 milliards, en gros, un tiers 35 heures, un tiers cadeaux fiscaux Jospin/ fabius à leur clientèle électorale ( exonération et baisse de l’IR pour la classe moyenne sup. un tiers dérive des dépenses publiques, crise, et plan de relance par l’investissement plus exonération des heures sup. Sarkozy.

Oui, la gauche dépense, et elle dépense de façon clientéliste, là ou la droite a de vraies préoccupation économiques et sociales.

Mais là n’est pas le fond du problème. Qu’est ce qu’on dirait si le ministre de la construction était un député, peu importe sa couleur, cadre de direction chez Bouyghes et susceptible d’y retourner automatiquement en fin de mandat ?

C’est dans cette situation que nous vivons depuis 50 ans.
Des élus fonctionnaires, devenus ministres fonctionnaires, négocient avec des syndicats essentiellement peuplés de fonctionnaires, l’évolution de dépenses qui bénéficient d’abord aux fonctionnaires. Ainsi aujourd’hui, 70% des ministres de plein exercice sont des agents publics, dont 45% de profs.

Quand ils négocient la réforme des retraites, ils parviennent à un résultat ou les gens du privé vont travailler plus pour gagner moins, et, fort curieusement, au total, ou la situation relative des fonctionnaires s’améliore encore.....

La pusanimilité pour s’attaquer aux dépenses de l’état ? Rien qu’à L’EN il y a pas loin d’autant de personnel en équivalent temps plein, déchargés, syndicalement, associativement, etc... que ce que Hollande veut embaucher. Quand aux journalistes « politiques » droite ou gauche confondu, il ne peuvent survivre que grâce aux subventions de l’état et à leur niches fiscales. Cela n’en fait pas à priori des pourfendeurs de la dépense publique.

Un ministre de droite, soucieux sincèrement de réduire des dépenses, sait qu’il a en face de lui, plusieurs centaines de milliers de professionnels de la politique et du syndicalisme, compétent, formés, connaissant a fond tous les dossiers et toutes les ficelles et ayant la vie devant eux. ( en gros c’est le cas de tous les militants de gauche, en croisant les différents partis et syndicats, sans doute de l’ordre de 200 000 personnes payées sur nos impôts a temps plein pour défendre leurs intérêts de classe, mais aussi, peu au fait de ce qui se passe ailleurs). derrière, il y a à peu prêt 2 millions d’employés public mobilisables : c’est le chiffre cumulé des manifestant chaque fois qu’on essaye de changer quelque chose.superficiellement. Seuls les plus engagés descendent dans la rue. Si on voulait faire de vraies réformes de fond, il y a aurait, on le sait déjà, à peu prêt 4,9 millions de manifestant ( 70% de 7 millions de personnes payées sur fond public). Sans parler des grèves et de leur cout prohibitif pour le pays.

Alors vient le moment Sarkozy : on ne peut pas réformer contre eux, d’autant plus que c’est eux qu’il faut réformer. On va réformer avec eux. On donne des gages, l’ouverture, nomination de Migaud ( vous voyez bien, vous pourrez vraiment contrôler que l’on fait cela dans l’intérêt du pays), on partage les économies avec eux ( ce qui est très injuste, car ils sont déjà privilégiés, il aurait mieux fallu consacrer ces économies aux pauvres et au désendettement), mais le pari est qu’à ce prix, on pourra faire bouger un peu le pays.
La fin de sarkozy, c’est qu’une partie de son électorat constate que ce fut un marché de dupe. La fonction publique socialiste a engrangé de nouveaux avantage en s’arc boutant contre les efforts en vu du bien commun. Sur la fin, Sarko se résout a comprendre l’impatience de son électorat et promet des référendum. Les syndicats dénaturent toutes réformes, refusent le mouvement, refusent le partage avec les pauvres, refusent la priorité au service du public plutot que la priorité pour les agents public. Sarko promet des référendum, remonte dans les sondages ; Trop tard.

Pendant les quatre mois qui suivent, le nouveau pouvoir met en œuvre de façon systématique et sans aucune pudeur, une politique de classe au strict bénéfice de son électorat de base. Ainsi de l’exonération d’effort de la classe moyenne sup avec les deux première tranche de l’IR, au moment ou on s’apprête à matraquer les pauvres avec la CSG.

Mdame Pincon Charlot dans le nouvel obs a partiellement raison. Nous sommes dans une situation de guerre de classe. Mais la classe qui a déclaré la guerre au reste du pays au nom de ses intérêts égoïste, c’est la classe moyenne sup a statu socialisante.

La suite est malheureusement prévisible. Faute d’avoir pu réformer avec eux à effort partagé, la prochaine fois, la réforme se fera contre eux et à leurs dépend ; Ce n’est pas une bonne chose pour notre pays.


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