parler de la mort implique de parler de la vie et c’est la que commencent en réalité les difficultés.
car si nous ignorons ce qu’est la mort nous ignorons bien plus encore ce qu’est la vie.
les religions ont ceci de confortable qu’elles fournissent des réponses toutes prêtes ( quoi qu’on en pense par ailleurs ....) mais pour l’athée et le matérialiste il est bien difficile de faire face a cet inconnu, bien difficile pour soi et encore plus face aux autres .....
il nous faut sortir de cette fuite en avant qui nous pousse a avancer comme des canards sans tête jusqu’à ce que l’inévitable nous rattrape .
et se poser la question du sens
parce que si la mort existe et est inévitable ne vivons nous , comme le suggère l’auteur , que par la crainte de la mort ou y a t’ il aussi quelque part un instinct de vie ?
c’est là tout le paradoxe :celui qui connaît la vie ne craint pas la mort et celui qui fuit la mort ne peut connaître la vie ( et tout ça sans avoir besoin de croire en quoi ou en qui que ce soit )